Dans l’enseignement supérieur aussi le bilan de Sarkozy est une illusion ! Depuis le début du quinquennat, le Candidat-Président et son gouvernement ont fait miroiter des investissements mais la réalité s’impose : les universités françaises se portent plus mal qu’il y a cinq ans.
Ce sont les étudiants, les enseignants-chercheurs et tous ceux qui font vivre les universités jour après jour qui paient le prix des mensonges gouvernementaux. La moitié des Universités ont de grosses difficultés à boucler leur budget. Une partie d’entre elles a même dû y renoncer, et ont été placées sous le contrôle du rectorat. La qualité de la formation en pâtit bien évidemment. Des postes sont gelés car la masse salariale est insuffisante pour ouvrir tous les postes libérés par des départs. Des milliers d’heures de formation, pouvant aller jusqu’à 10% du total des heures enseignées, sont supprimées faute de pouvoir les financer. Après avoir détruit la formation des maîtres, le gouvernement dégrade celle de tous les étudiants.
Avoir plus de citoyens disposant d’une formation supérieure est pourtant un enjeu fondamental dans un pays développé. Attirer des étudiants d’autres pays, les former et leur permettre de travailler ici après leur diplôme est aussi essentiel au rayonnement comme au développement de notre pays.
Nous ne pouvons accepter que la chasse aux voix du Front National, la stigmatisation des étrangers et l’organisation de la préférence nationale dans la recherche et l’enseignement supérieur privent la France des talents venus d’ailleurs. C’est pourquoi la droite doit abroger purement et simplement la circulaire Guéant du 31 mai, comme le demande l’appel « Notre matière grise est de toutes les couleurs ».
Pour le Parti socialiste, il est temps d’en finir avec la récession étudiante, et de mettre tout en œuvre pour accueillir davantage d’étudiants et les former au mieux pour assurer leur réussite. L’avenir de la France en dépend.