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Criminologie, ça continue

Publié le 24 février 2008 par Zegatt

La semaine qui se termine d’ici quelques heures aura été pleine de découvertes, bonnes ou mauvaises. D’abord une première confrontation avec des cadavres, en fac de médecine, lors d’une dissection. Rien d’horrible a proprement parler. L’odeur de formol, en effet, qui finit par prendre à la gorge. Mais à part ça…

Et puis j’ai eu la chance de tomber sur un type génial à moitié fou, qui nous a raconté (à ses étudiants et à moi) plein d’histoires plus ou moins charmantes  mais toujours drôles de pratiques sexuelles assez délirantes. Sans compter qu’une de ses premières remarques à mon égard aura été “Vous faites de la Criminologie ? Vous savez comment tuer quelqu’un sans laisser de traces ?”, et de me donner trois idées loufoques et réalisables (qui finiront sûrement dans un scénario un jour).

Et il y a eu ce week-end : la Médecine Légale. 15-16h de théorie et de cas pratiques, photos à l’appui. Des choses plus ou moins regardables. Le choc est parfois visuel, parfois, il est moral, quand on prend la mesure de ce qu’il s’est passé, de ce que les gens ont pu, ou plutôt osé réalisé (je réalise d’ailleurs que la question du pouvoir/oser se retrouve chez William Blake dans ses Chants de l’Expérience : “What (…) could frame ?” / “What (…) dare frame ?” - on ne s’étonnera pas après que Thomas Harris, inventeur d’Hannibal Lecter, cite Blake).

Mais le choc le plus lourd, dans les deux cas, n’est pas tant la confrontation. C’est le contre-coup. Réaliser soudain que derrière ces corps, derrière ces photos, il y a des personnes. On le réalise, oui. Et puis ça passe, comme tout. Et on se dit alors que, même si c’est ignoble, la capacité d’adaptation de l’être humain est encore une de ses plus grandes chances.


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