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j’ai regardé par ici mais on en parle guère, dans notre presse à nous… Pourtant, la polémique est d’ampleur puisqu’elle touche le président allemand, et par ricochet celle qui l’a mis là, la délicieuse petite taupe libérale qui a pris sa culotte son pantalon à Sarkozy. Il a fallu que j’aille voir chez les belges en furetant comme à mon ordinaire de blogueur en panne d’inspiration pour tomber inopinément sur cette info.
Ce qui fait débat ici n’est donc pas tant le prêt particulièrement avantageux de 500.000 euros obtenu par les Wulff pour acquérir une maison prestigieuse, que le fait que le Président allemand, dont la fonction est, précisons le, purement honorifique (il n’est donc financièrement pas à l’abri de la tentation, ceci pouvant peut-être expliquer en partie cela…) d’avoir tenté d’étouffer l’information en faisant pression de manière assez grossière sur le puissant quotidien Bild pour empêcher la divulgation de l’information. Les conséquences se sont très vite révélées à l’inverse de ses craintes, puisque la chancelière elle-même est éclaboussée, certains en profitant pour remettre en cause sa lucidité quand au choix du président allemand. “Le fait qu’il vienne d’un milieu populaire et qu’il ait construit sa carrière à la force du poignet le rend sympathique mais ne dit rien sur ses capacités” … J’en connais une en ce moment qui devrait en prendre de la graine.
L’intéressé a eu beau faire des excuses publiques à la télé, et la chancelière l’assurer malgré tout de son soutien, la polémique ne fait qu’enfler… et plus on tente de l’étouffer, plus elle grossit. Quand une histoire s’emmanche mal dès le départ, elle poursuit bien souvent sa logique d’amorçage.
L’affaire prend d’autant plus sur l’opinion allemande que Christian Wulff a souvent joué les parangons de vertu en s’attaquant de manière assez virulente à des adversaires politiques impliqués dans des affaires douteuses… L’arroseur arrosé, quoi. Il part quand ?