Portlandia // Saison 2. Episode 1. Mixology.
Excellente découverte de l'an dernier, Portlandia reste pour moi une valeur sûre. En effet, à ce que je vois les scénaristes n'ont pas perdus de leur mordant et surtout de leur volonté de nous
faire passer vingt minutes comme si l'on était en plein trip sous acide. Les intrigues sont presque plus cohérentes dans ce nouvel épisode que dans la première saison, ce qui permet de ne pas
trop plonger dans l'incompréhension la plus total. Car oui, Portlandia c'est aussi une série de cinglés, qui nous fait voyager au travers de plusieurs personnages incarnés par les deux mêmes
acteurs. C'était l'occasion de revenir sur Candice par exemple, et de sa collègue dans ce magasin bizarre de livres. Toute l'histoire autour de cette climatisation défectueuse était bien marrant.
Portlandia ne s'impose aucune limite, et l'épisode non plus. La plus belle histoire reste celle de la rencontre entre notre personnage féminin de la série et un serveur à Portland. Sauf qu'après
avoir bu une splendide boisson de ses mains, le lendemain il ne travaillait déjà plus dans le bar et avait rejoint la Californie.
L'occasion de nous faire voyager durant ce même voyage c'est une vraie inception. Cette série est tarée, je me demande même où ils vont cherchés toutes ces idées. Le principe de la réalité
détournée est vraiment très bien repris dans cette série et je dirais même avec brio. Les idées sont excellentes, et l'ensemble arrive même à faire rire à gorge déployée. Franchement, il y a des
passages, qui au premier abord peuvent paraître ridicules mais en fait c'est un plaisir absolument instantané. L'an dernier j'ai fais face à deux types de sériphiles, ceux qui ont trouvés cette
série magique et pleine de féérie et de trucs bizarres mais bien drôles et bien écrits, et puis ceux qui ne sont pas rentrés dans le trip de la réalité complètement modifiée et qui se sont alors
dit que cette série c'était de la merde. Je suis dans la première catégorie, celle de ceux qui ont trouvés en Portlandia une nouvelle forme de comédie, qui s'inspire également cette modernité de
l'humour où il faut être rapide et immédiat. Car le montage de cette série fait que le rythme est omniprésent. La succession multiples des plans, saccadés presque, et ce montage à la limite de
l'anarchie qui rappellera à ceux qui n'ont pas encore découvert Portlandia, le découpage de la shortcom Bref.
Note : 8/10. En bref, toujours l'une des comédies les plus délirante qu'il est été donné de voir.