Le centre de tri des déchets de Romainville (93), qui doit être remplacé par une usine de méthanisation. SIPA
Le journal – Le monde – a fait un article le 3 janvier 2012 sur l'affaire Guérini, vous vous demandez ce que vient faire ce personnage dans l'usine de méthanisation à Romainville ? Et bien, dans les Bouches-du-Rhône, la société Urbase Environnement (filiale du groupe espagnol ACS) est soupçonnée d'avoir distribué des pots-de-vin pour obtenir le marché du traitement des déchets de Fos-sur-Mer.
Bien sûr, il ne doit pas y avoir de relation avec l'usine de Romainville, mais la question se pose, car s'il y a eu magouilles dans les Bouches-du-Rhône, nous sommes interrogatifs pour celle de Romainville !
Bien sûr, le directeur commercial refuse de faire tout commentaire et fait remarquer que ce groupe est le seul à faire concurrence à Véolia et Suez, cela pourrait expliquer cela.
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Cliquez sur le lien en dessous pour lire l'extrait d'article paru dans Le monde :
http://www.lemonde.fr/web/recherche_breve/1,13-0,37-1178579,0.html
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Un nouvel article est paru dans le journal «20 minutes » avec pour titre :
À Romainville, le projet de méthanisation des déchets met le feu aux poudres
(cliquez sur le lien en dessous pour aller le lire)
http://www.20minutes.fr/article/854430/romainville-projet-methanisation-dechets-met-feu-poudres
Nous y apprenons que le Sytcom à l'impression qu'Urbaser leur demande de choisir entre – les performances environnementales ET le respect des engagements pris –, bien sûr, les riverains et ARIVEM ne sont pas satisfait et dénonce le projet qui ferait de cette usine « la plus grande usine de tri-méthanisation d'Europe » !
L'article rappel ce que nous dénonçons depuis le début : le compost ne sera pas utilisable à cause des restes qui seront dedans ; que devra-t-il ce compost ? A-t-on besoin de produire un compost qui ne sert à RIEN ?! Cette usine est AUSSI faite pour en produire.
Ce n'est pas plus encourageant lorsque l'entreprise Urbaser environnement déclare : que les expériences passées font qu'il y a des « évolutions majeures dans la qualité des déchets ». La belle affaire, nous ne serions que des cobayes? Cette usine serait construite pour faire évoluer le système ?
C'est faire fi de la population pour les profits !
Dans le paragraphe : Le méthane, un explosif qui inquiète
Nous lisons que la chaleur nécessaire pour préparer la phase de compostage a un coût très élevé qui s'ajoutera au prix de revient. En gros, ce n'est pas sûr que ce soit rentable ! Mais alors, qui paiera ce machin en fin de compte ?! NOUS !!
N'oublions pas non plus les risques d'explosions ! (d'ailleurs une étude d'Urbaser n'exclut pas qu'un digesteur explose, et il y en aura 6 l'un à côté de l'autre !)
À Montpellier et en Allemagne (ou là ce fut désastreux, faites une recherche sur le net pour voir les protos et vous faire peur) il y a eu des explosions ! Même si elles sont niées OU qu'il y a eu des erreurs ! La belle affaire, le résultat sont le même, IL Y A EU !!
Et tout ça avec des fonds de l'ADEM qui a participé au financement à hauteur de 10 millions ! Il est vrai qu'elle l'a aussi fait pour le ramassage par pneumatique, quelle équipe y a-t-il là-dedans pour être aussi clairvoyant ? Personne ne s’est inquiété de savoir si la population allait accepter une telle usine à sa porte ou sous ses fenêtres.
Toujours dans l'article, il nous est dit qu'il y aura une plate-forme fluviale pour le transport des restes, mais autrefois, il y avait ce genre de transport ! Encore un retour vers le futur ? Merci les crânes d’œufs !
François Dagnaud (de l'ADEM) donne le prix de chaque moyen de traitement des déchets et la méthanisation est entre les extrêmes, mais, il nous dit : le TMB ne serait qu'une solution provisoire pour respecter le grenelle de l'environnement et de l'Union Européenne. Je doute fort que ce respect impose de construire une telle usine aux pieds d'habitations !
Surtout « provisoire » !
Ensuite, dire qu'ARIVEM n'écoute pas les réponses données par l'ADEM... c'est tellement facile de reporter sur les autres désaccords. (Ce n’est pas moi, m'sieur, c'est lui !!)
Et, qui va croire que les 13 000 gros camions, que génère le site actuel, vont disparaître ? Il en passe presque à la queue leu leu le soir sur le Bl Barbusse, tout ça va être transféré par navigation ? Le président du SYTCOM nous prendrait-il pour des neuneus de 1er ? Car ses propos sont de lui.
Ne serait-il pas temps que les soi-disant écolos... de salon, militent pour que les industriels nous vendent des produits avec moins d'emballages ? Que les bouteilles redeviennent consignées, verrées ET plastiques ? Idem pour les emballages métal ! Et la liste n'est pas close.
Ne parlons pas de compost, vu qu'à Romainville les plantes ne sont même pas récupérées en fin de jardinage, elles partent à la benne ! Mais s'il y avait récupération de déchets verts et d'eau de pluie... cela serait une réelle avancée.
N'en avez-vous pas marre d'être systématiquement stigmatisé pour vos déchets, entre autres ? Comme si nous étions responsables d'avoir à jeter autant d'emballage, les réclamons-nous ?
NON ! Mais la logique industrielle SI ! Car c'est toute une chaîne qui sera touchée lorsque nous aurons moins d'emballage, pas simplement l'emballage proprement dit, mais toute la chaîne d'emballage qui part du produit primaire (le papier, le carton ou le plastique) jusqu'au produit emballé, et là, ce sont des emplois qui seront touchés, des milliers d'emplois. Qui osera ?
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 09 janvier à 16:59
L’implantation en zone très urbaine est critiquable comme d’ailleurs le projet Canopia de Bayonne, trois fois plus petit quand même et par la même société. Toutefois,il convient de relativiser les propos contre la méthanisation-compostage,qui,comme la gazéification par opposition à l’incinération et à l’enfouissement est une technique d’énergie renouvelable d’avenir,ne serait-ce que pour traiter et valoriser nos déchets quotidiens. les procédures de marchés publics qui ne sont pas les mêmes partout, autorisent des dérives et abus,tolérés par ailleurs puisque non sanctionnées par le contrôle de l’égalité des actes,notamment par l’utilisation jusqu’à il y a peu de temps encore de la procédure irrégulière du dialogue compétitif pour des travaux de conception-réalisation et l’attribution de marché à des groupements économiques dominants aux détriments en outre des PME/PMI,bureaux d’études techniques et d’architectures souvent innovants, anciens ou nouveaux mais sans références avérées ou très peu dans ces domaines et pour cause,sans oublier les moyens financiers.Ce sont ces procédures contradictoires qui ont été utilisé pour les marchés entre autres de Romainville et Bayonne. Voir également le site de l'Adech!