Once Upon a Time // Saison 1. Episode 8. Desperate Souls.
Depuis le début de la saison, Once Upon a Time a trouvé le moyen de me surprendre à chaque épisode, tout terminer en décembre dernier sur un épisode pour le moins excellent et surtout à la mesure
de que l'on peut attendre de cette série. Ce nouvel épisode manquait d'une dose de ce qui faisait l'originalité du précédent. C'est un retour en forme je vous l'accorde, car la série nous offre
tout de même du bon divertissement aussi bien à Storybrook qu'à Storybrooke. Rumplestiltskin est un des personnages les plus fascinant de cette série, donc forcément un épisode centré sur son
passé et son histoire est d'autant plus intéressant et surtout excitant. Robert Carlyle est à la hauteur de son personnage, livrant une performance intéressante et droite. Sans compter ses
regards vilains, et son côté pervers. Il est efficace c'est indéniable. Je pense qu'il était difficile de trouver mieux dans le petit monde des séries pour incarner ce fou.
Et dans cet épisode on va développer un peu plus son passé à Storybrook. On apprend donc qu'il était un père de famille avant de devenir cet assassin et passeur de contrats. L'idée est judicieuse
mais manque clairement de fond. Le traitement n'est que superficiel, ce qui est vraiment dommage. Car j'avais vraiment envie de voir cette histoire mais les éclaircissements apportés ne sont pas
des plus satisfaisants à mon goût. On va cependant en découvrir un peu mieux sur le personnage, et notamment sur le fait qu'il ne voulait pas que son fils soit sacrifier à la guerre. Un père de
famille brisé, qui s'est retrouvé à tuer et à prendre l'identité de Rumplestiltskin afin de se faire respecter. Bien sûr, j'espère que l'on reviendra sur le personnage car il y a tellement de
choses à raconter encore. Pendant ce temps, on nous révèle pourquoi il est obsédé par les contrats mais également par les enfants (on connait son obsession pour avoir voulu le bébé de Cendrillon
par exemple ou encore son intérêt tout particulier pour Henry) et enfin on en connait un peu plus sur le "prix" dont il parle toujours.
Enfin, l'épisode laisse donc la part belle aux personnage principaux, avec une mise en avant plutôt correcte de Rumpelstiltskin, même si sur certains points de l'épisode c'était décevant (on ne va pas suffisamment au bout des choses). Au final, ce nouvel épisode de Once Upon a Time n'était pas mauvais mais il manquait quelque chose. Je regrette notamment la prestation trop fine et feignante de Giancarlo Esposito qui veut trop jouer au personnage Disney et qui se brûle les doigts. Il est bien sympathique pour sourire, mais voilà, je préfèrerai largement le voir aussi méchant que dans Breaking Bad, prêt à tout, avec ses regards vicieux et surtout sa stature qu'il est bien le seul à pouvoir interpréter. Malgré tout, l'épisode m'a fait passé un bon moment, et nous a permis d'en découvrir un peu plus sur Rumpelstiltskin, ce qui permet de voir que ce n'est pas du tant perdu.
Note : 7/10. En bref, un bon épisode mais manquant de fond sur le personnage si complexe de Rumplestiltskin