Des français en f1

Tribune Libre dans laquelle Mantrisse nous re-parle de F1! J'ai appris en lisant, je n'avais AUCUNE idée de tout ça.. Merci Mantrisse pour ce "billet instructif, depuis les stands". ps: en cherchant les photos je me suis dis que les filles allaient aimer la F1 cette année ;-)

Ou des indiens dans la ville… Dans un pays autophobe, il est extrêmement surprenant de se dire que non pas un, non pas deux, mais trois pilotes Français seront engagés au départ de l’édition 2012. Avec en prime, le retour du Grand Prix de France pour 10 ans à partir de 2013, en alternance avec la Belgique une année sur deux.

Tour d’horizon des pilotes français pour 2012 :

Charles Pic, la pièce rapportée : En voilà un qu’on a du mal à imaginer aussi haut dans la hiérarchie du sport automobile. Après des performances plus que moyennes en GP2, antichambre de la F1, Pic sera au départ de la saison 2012, grâce aux euros du groupe Lagardère, son sponsor.

 En effet, ceux-ci lui auront permis de trouver un volant en tant que pilote payant chez Marussia, écurie du fond de grille qui a désespérément besoin d’argent.  Opposé à Timo Glock, pilote expérimenté mais en délicatesse au sein de l’écurie,  il a un bon espoir, tant que Lagardère le soutiendra de conserver sa place au sein de l’écurie et d’être prolongé fin 2012.

Mais, à terme, il n’a probablement aucun avenir dans la catégorie reine du sport automobile car l’argent ne permet souvent que d’y rentrer, il faut faire des performances pour gravir les échelons, et piloter la plus faible voiture du plateau n’y aide pas vraiment.

Romain Grosjean, le come-back : De Grosjean, on se rappelle son intérim raté fin 2010 après le limogeage de Piquet Jr. Rétrogradé en 2011 en GP2, il a copieusement dominé le plateau pour s’offrir une seconde chance au sein de l’écurie (Lotus-) Renault.

 L’écurie a clairement annoncé ses ambitions en engageant le franco-suisse au dépend de deux pilotes payants, les très termes Petrov et Senna (neveu de…) dans la course au second baquet .Bien appuyé, il est vrai par Total, dont le partenariat avec Renault arrivait à terme et qui souhaitait un pilote français dans l’écurie pour renouveler le contrat.

Le problème majeur (ou l’opportunité) de Grosjean va se situer dans le premier baquet : après 2 années en rallye, Kimi Räikkönen, Champion du Monde en 2007, et optionnellement pilote le plus talentueux de sa génération, retrouve la F1 en position de leader incontesté de l’équipe, entraînant au passage un raz-de-marée médiatique.

Face à cet incroyable catalyseur, Grosjean se devra donc d’accrocher le Finlandais s’il veut conserver sa place chèrement acquise, car vu la stratégie de Boullier (manager général de Renault) seules les performances qu’il délivrera lui permettront de conserver son volant.

 Jean-Eric Vergne, la nouvelle star ? De Vergne, on sait qu’il a dominé le championnat de F3000 britannique de la même manière que Senna, Schumacher, Piquet senior et qu’il a intégré le Red Bull Racing Driver Development d’où est sortit Vettel. Voilà pour les références.

Intégré à l’écurie sœur de Red Bull, Toro Rosso, suite au limogeage de Buemi et Alguersuari, qui après 3 ans n’ont plus été considérés comme des espoirs et ont gentiment (ou pas) été prié d’aller voir ailleurs, Vergne y retrouvera le jeune espoir Australien Daniel Ricciardo.

 Avec la retraite de Webber prévue pour la fin de l’année, une place dans l’écurie numéro 1 est en jeu pour l’an prochain. Seule condition : montrer qu’on a l’étoffe pour l’obtenir.

 Pour l’instant, Vergne tient la corde. Mais Buemi a grimpé comme 3^ème pilote chez RBR, et travaillera avec l’équipe tout au long de l’année. Et Hamilton, en délicatesse chez Mclaren, où il est copieusement dominé par Button, pourrait trouver refuge au sein de l’écurie autrichienne.