100 milliards d’euros en jeux

Le Fonds monétaire international (FMI), la Commission européenne et la BCE observent avec attention ces négociations puisque ces derniers doivent donner prochainement leur feu vert à une nouvelle tranche d'aide financière à Athènes pour éviter un défaut de paiement. Pour le moment, le FMI a de sérieux doutes sur la capacité d'Athènes à remettre en ordre ses finances publiques.
Un accord ou le défaut de paiement
En attendant, les investisseurs maintiennent la pression sur la Grèce : une émission de dette à 6 mois c’est soldée il y a quelques jours par des taux à 4,9 %, en légère baisse, mais toujours sur des niveaux très élevé.Cet "allégement" de dette pourrait commencer à être mis en place le 20 mars. Le gouvernement grec doit en effet honorer un remboursement d'une échéance de 14,43 milliards d'euros. En l’état actuel des choses, le gouvernement a déjà fait savoir qu’il ne pourrait pas. Autant dire que les banques n’ont pas beaucoup de choix : soit un accord, soit la Grèce est en défaut de paiement. Dans les deux cas, elles perdent de l’argent. Entre deux maux, il faut choisir le moindre…