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Critiques Séries : Sherlock. Saison 2. Episode 2.

Publié le 10 janvier 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Sherlock // Saison 2. Episode 2. The Hounds of Baskerville.


Après une relecture de Conan Doyle par Moffat, c'est maintenant une relation par l'autre créateur de Sherlock, Mark Gatiss, qui nous livre une relecture de Chien des Baskerville. L'idée de départ est intéressant sauf que l'épisode en lui même manquait d'un truc en plus. Cette fois, on nous écarte de Londres pour cet épisode qui nous emmène à la base militaire du doux nom de Baskerville. Forcément, c'était attendu. La relecture de cet épisode se fait de façon très étrange avec un Sherlock qui perd la tête. Sherlock est un personnage atteint mais excellent. Benedict Cumberbatch incarne son personnage à la perfection et parvient à lui donner un truc en place qui force l'admiration. Son élocution est parfaite et donne toujours ce rythme particulier aux épisodes, chose que j'adore. On retrouve d'ailleurs beaucoup cette rapidité des dialogues dans Dr Who par exemple où Matt Smith le fait avec beaucoup d'ingéniosité. Cette histoire se déroulant donc à l'extérieur de Londres permet à Sherlock et Watson d'être ensemble constamment (ou presque). Ainsi, on développe l'amitié des deux personnages, et leur complicité dans leurs affaires.
Cet épisode était d'ailleurs plus drôle que le précédent malgré le fait qu'il était honnête bien moins bon que l'épisode précédent. C'est donc les personnages qui sont au centre de l'intrigue, et pas l'intrigue au centre des personnages. On tente de recréer ce duo que l'on avait presque séparé dans l'épisode précédent à mon grand regret d'un côté, mais aussi pour le bon déroulement de son histoire. Lestrade incarné par un Rupert Graves en grande forme. Les scènes du personnage sont d'ailleurs très bonnes et drôles. Car le but de Sherlock c'est aussi d'être un divertissement humoristique. Les personnages ne sont pas là pour être hyper coincés et on l'a bien compris depuis les débuts de la série. Par ailleurs, au travers de cette nouvelle enquête on découvre cette fascinant pour les conspirations et le gouvernement. On est donc certain que cette saison se concentre sur un jeu de piste, une fois de plus très pertinent. L'an dernier déjà le lien entre les trois épisodes était bien tenu alors cette année, c'est fait avec beaucoup de finesse. J'ai hâte de voir comment le tout pourra évoluer dans le dernier épisode de la saison (qui est aussi le prochain).

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Paul McGuigan, réalisateur de l'épisode et de la série donne un truc en plus à l'épisode qui permet d'être plus pertinent. L'énergie est là, et surtout le montage est terriblement efficace. Il n'y a pas à dire, la série est très bien réalisée et cette modernité permet une fois de plus de dépoussiérer les mythiques histoires de Conan Doyle. Pour revenir sur ce dernier, l'épisode est là pour réadapter à sa propre sauce et de façon plus moderne le Chien des Baskerville. Même si l'histoire ne réserve pas vraiment de surprise (et c'est là que l'on voit la grosse différence avec l'épisode précédent, teinté de twists), elle n'en ait pas moins intéressante. Bien au contraire, le ton de l'épisode se trouve rapidement intéressant, et l'ensemble reste assez bien géré. Les personnages sont là pour nous surprendre, et la tension autour de ce mystérieux chien est également là entre expériences militaires et folie humaine. Ce que j'ai trouvé de fascinant dans l'épisode c'est Sherlock et ses excès de folie. Ce personnage est dingue.
Note : 7/10. En bref, un bon épisode de Sherlock qui aurait mérité plus de retournement de situation et de surprise.


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