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Critiques Séries : Jane by Design. Saison 1. Episode 2.

Publié le 11 janvier 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Jane by Design // Saison 1. Episode 2. The Runway.

La semaine dernière, ABC Family lançait une série sur l’univers de la mode avec notamment au casting Andie McDowell. L’idée est donc de nous jouer une sorte d’Ugly Betty d’autant plus édulcoré, avec aucune critique et que des bons sentiments (comme toutes les séries d’ABC Family ou presque en fait). Bref, le pilote était très moyen, voire assez mauvais sur certains points mais je n’avais pas totalement détesté. Il y avait des trucs qui m’intéressaient dans l’histoire ce qui permettait ainsi de ne pas s’ennuyer. Ravi j’étais. Mais bon, le second épisode permet de retrouver ce sentiment que l’on est dans une version américaine du Destin de Lisa (donc avec les mêmes moyens, mais en plus classes car les décors saucissonnés c’est pas top, ici c’est bling bling classe) sans la mocheté, juste avec Erica Dasher, dans le rôle de la petite assistante propret qui ne demande rien à personne et qui voudrait bien réussir et qui va réussir (c’est le but de l’épisode quand même, de lui donner confiance en elle).

Les facilités de l’épisode s’enchaîne, toute la fête ressemble à une vaste blague orchestrée par le scénario pour nous divertir et nous faire rire. Cela n’est pas sans rappeler un petit côté a la 27 Robes. Pourquoi pas après tout. Mais ce n’est pas suffisant pour moi (en tout cas). Voir quinze fois le même plan de cette rue de New York (car je suppose que ABC Family n’avait pas d’autre possibilité de tournage dans les rues de Los Angeles car oui, faut pas rêver, c’est pas tourné à New York comme Gossip Girl, c’est cheaper). Jane by Design nous développe ses intrigues amoureuses et notamment celle entre Billy et Lulu. C’est marrant ce petit couple qui implose car le petit Nick les a surpris. Oulala, ca va chauffer pour les fesses des deux premiers. D’ailleurs, à défaut d’être bonne l’intrigue est inoffensive et rigolote. Quant à Nick, il s’est découvert une passion pour Jane. Cette dernière est amoureuse de Nick depuis qu’ils ont 13 ans et qu’ils ont fait le jeu de la bouteille avec le placard (7 minutes to heaven, ce qui me rappelle grandement … 30 ans sinon rien. Et d’ailleurs, la série en a également des faux airs).

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Quant au reste de l’épisode, c’est à l’organisation d’une soirée que l’on se concentre. Jane doit faire de son mieux pour satisfaire sa boss incarnée par Andie McDowell, la Anna Wintour du pauvre. Elle ne sert à rien dans l’épisode et forcément, la motivation de Jane dans sa rivalité avec India, tous les clichés en un seul personnage. Et puis on a Jeremy, le beau designer qui est tout gentil, tombeur (la scène où ils mangent dans le dressing était assez sympa, très fleur bleue mais sympa). On sait pertinemment que ca va être la bataille entre Nick et Jeremy pour avoir Jane, que l’un se moque d’elle et que l’autre est réellement amoureux. C’est toujours comme ça de toute façon. Bref, au final, ce nouvel épisode de Jane By Design garde la lignée du pilote : c’est médiocre parfois, et mauvais d’autres fois. C’est aussi trop cheap (pas suffisamment de culture new yorkaise aussi). Bref, pour une série sur la mode… c’est pauvre.

Note : 4/10. En bref, fleur bleue et pas trop déplaisant d’un côté mais totalement bâclé niveau histoire, réalisation, montage et… direction d’acteur. Forcément… c’est très passable (bien sûr, faut pas non plus en demander trop à la série).


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