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Le jour où Jung rencontra Freud

Par Marc Traverson
En février 1907, Freud invite chez lui, à Vienne, un jeune psychiatre suisse prometteur qui lui a envoyé son livre Psychologie de la démence précoce. Un certain Carl Gustav Jung. Jung a été un enfant torturé, très tôt dévoré par un questionnement mystique. Il faut dire que son père était pasteur, un pasteur ayant perdu la foi... Sans doute le petit Carl est-il un surdoué. C’est en tout cas ce que l’on imagine à la lecture de ses souvenirs d’enfant plongé dans des affres métaphysiques, en décalage complet avec ses camarades d’école, dévorant les ouvrages de théologiens, de philosophes, d’historiens. C’est, déjà, un chercheur, passionné par les profondeurs de l’esprit humain et une quête de spiritualité. Bien que brillant, il choisit la psychiatrie, une branche de la médecine alors considérée comme inférieure, sans avenir. S’occuper des fous? On se contente de les enfermer, de les contenir. Jung va les écouter. En ce début de siècle, Freud est ostracisé, il sent le souffre. Son nom est banni des congrès de psychiatrie. Mais c’est surtout la vieille garde qu’il bouscule. La nouvelle génération, dont Jung fait partie, profite à plein des fenêtre ouvertes sur l’inconscient et les rêves par le grand Sigmund....

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