La crise des dettes souveraines qui frappe l’Espagne de plein fouet avec plus de 20% de la population active au chômage commence à se faire sentir pour les Grands Prix d’Espagne et d’Europe, qui se tiennent respectivement dans les villes de Barcelone et de Valencia. Cela pourrait d'ailleurs relancer l’idée d’une possible alternance entre Barcelone et Valencia à l'avenir, l’Espagne étant à ce jour le seul pays à compter deux Grands Prix de F1 sur son territoire.
Le week-end dernier, les organisateurs du circuit dessiné dans la ville portuaire espagnole de Valence ont en effet admis qu’ils allaient essayer de renégocier leur contrat avec le détenteur des droits commerciaux de la F1, Bernie Ecclestone, la crise forçant le gouvernement de Valencia à faire des économies, et le Grand Prix de Formule 1 pèsant lourdement sur les finances publiques.
Aujourd’hui, le ministre de l’économie de la Catalogne, Andreu Mas-Colell, a également indiqué que sa région pourrait reconsidérer la tenue des épreuves de Formule 1 mais aussi de MotoGP organisées annuellement à Barcelone, étant donné la situation économique difficile : "Nous pourrions reconsidérer l’organisation du Grand Prix de Formule 1 ou de moto. Il n’est pas certain que nous puissions nous le permettre compte tenu de la situation actuelle. Ce n’est pas la première dépense à laquelle nous regarderons, mais en cette période difficile nous devons faire très attention à nos dépenses."