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Ma pire rupture

Par Vladyk
Ma pire rupture

Source de l'image : Gribouillonne

Préambule

Je n’ai jamais été très à l’aise pour parler de ce moment de ma vie, en particulier car c’est un moment que j’ai longtemps refoulé au plus profond de mon être… Avoir su ce que cela me causerait comme problèmes dans ma vie amoureuse par la suite, je vous jure, que jamais je n’aurais fait comme si cela ne me touchait pas plus que je semblait le démontrer !

Quand on vie une peine d’amour, il y a les gens qui vivent leurs émotions, et les autres : ceux qui semblent ne pas trop s’en faire, continu d’avancer et porte le masque du bonheur. Je fut de ce second type de personne et si visiblement je semblais bien le prendre, en réalité je hurlais à l’intérieur de moi, mais si profondément que je ne m’en apercevais même pas moi-même !!!

J’ai donc vécu durant des années avec cette frustration intérieur. Je pourrais dire que je m’en accommodais bien, mais cela serait me mentir à nouveau, chose que j’ai depuis un moment compris qui ne servait absolument à rien ! Je vais donc tenter de vous raconter ce moment difficile de ma vie.

La rupture

Je m’en rappel, encore, comme si c’était hier : Vayella venait d’arriver de travailler de soir, il devait être proche de minuit et nous étions assis sur le divan. Nous étions en train de jaser de chose et d’autre, je m’approchai d’elle car j’avais envie d’elle. C’est alors que la foudre est tombée, elle m’a dit de but en blanc que nous deux c’était fini !

J’étais complètement sous le choc, pas besoin de vous dire que cela à fait baisser ma libido de façon extraordinaire, mais cela je m’en foutais royalement ! Je ne comprenais pas ce qui avait causé une telle décision : nous étions si complices, si proches et là plus rien ! ? Que c’était-il donc passé pour qu’elle en vienne à cette décision ?

J’ai bien essayé de savoir ce qui se passait, mais à part un : « Je ne t’aime plus ! », je n’ai rien eu d’autre comme explication. Je peux comprendre que l’on aime plus une personne, mais cela ne ce fait pas du jour au lendemain diantre ! On ne se réveil pas un beau matin et voilà que c’est comme ça… Cela se fait progressivement, il y a des signes, des raisons et comme on parlait régulièrement, je croyais que l’on en aurait parlé si quelque chose n’allait plus…

Telle ne fut pas le cas il semble !

La cohabitation

À peine avons nous eu fini cette « discussion » que j’ai pris la décision de prendre la chambre de mon fils, le temps de me trouver un autre endroit pour rester. Je ne pouvais pas décemment dormir dans le même lit qu’elle. J’aurais eu trop envie de me blottir contre elle, et il semblait que je n’étais plus que le seule à être intéressé par cela !

J’ai donc vidé la chambre des maîtres de tout ce qui m’appartenait en pleine nuit avant d’aller me coucher. Je n’étais pas triste, je n’avais pas le coeur gros, aucune larme ne coulait sur mes joues au moment de m’endormir… J’étais tout simplement en état de choc, trop profond, j’avais enseveli toutes mes émotions !

Nous avons cohabité durant prêt de trois mois, avant que je ne déménage de nouveau chez mes parents. Ce ne fut pas une cohabitation difficile : je n’étais pas là de jour et elle de soir. Je vivais ma vie comme si de rien n’était, mon garçon ne me posa pas plus de questions que cela, en même temps il avait à peine 5 ans au moment de cette rupture.

Prélude

Avec le recul, je peut me douter de certaines choses qui ont dû peser dans la balance contre moi… J’étais alors un gros gamer, il n’était pas rare que je ne répondre pas au téléphone pour rentrer sur appel, quand je ne décrochais pas tout simplement le combiné avant d’aller me coucher très tard dans la nuit. Pourtant, il aurait fallu de si peu pour que cela soit corrigé, une discussion et j’aurais compris que la vie n’était pas derrière un putain d’écran d’ordinateur !

Cela n’était sans doute pas la seule chose, j’avais de la misère à passer toutes mes fins de semaines chez la belle famille. Certes, elle avait déménagé pour moi à Québec, mais était on obligé de monter à Montréal à chaque congé ? Ne pouvait-on pas passer un peu de temps ensemble, tout les deux uniquement ? Bien sûr, que je comprenais son besoin de voir sa famille, la distance qui devait lui peser… Mais il aurait été si simple que l’on parle, que l’on trouve un compromis pour avoir du temps à nous deux aussi…

Hermétique, je fus !

Après cette séparation, j’en ai rencontré des femmes; un bon nombre de « one night », j’avais un besoin physique à combler, en même temps je n’étais pas capable de m’ouvrir à d’autre… C’est d’ailleurs à ce moment que j’ai rencontré ma première « fuck friend », certains diront que cela est un terme vulgaire, pourtant il représente fort bien ce que nous faisions ensemble… Du charnel, pas d’attachement, du rapide et basta ! Certes, à la longue, on a créé une certaine complicité et c’est grâce à elle, entre autre, que j’ai appris l’importance de l’amitié…

Des histoires comme celle-là, il y en a eu un certains nombres, mais cela n’est guère important de rentrer dans le détail de chacune. Celle qui compte vraiment, c’est celle avec cette fameuse femme avec qui nous nous disputions régulièrement. C’est elle qui m’a fait sortir de mes gonds un beau jour d’hiver et c’est là que j’ai sorti ce qui me blessait : cette fameuse relation que je n’avais jamais pleuré, cette frustration et mon incapacité à laisser aller mes sentiments !

Nous ne sommes pas resté très longtemps ensemble après cela, mais cette confrontation m’aura permis de me rendre compte de mon problème et de tenter de travailler dessus… Si au départ j’ai essayé de le faire seule, au fil du temps (et sans doute avec un peu de sagesse) j’ai décidé d’aller consulter une psy qui ma permise de finalement fermer cette putain de boucle qui remontait à plus de 5 ans alors !

Conclusion

Si cela était à refaire, je hurlerais ma peine et crierai ma douleur ce fameux soir ! Cela m’aurait permis de ne pas enfouir cette épreuve de ma vie et de continuer à réellement vivre, pas uniquement avancer pour éviter de tomber… Aujourd’hui, je ne peut pas dire que je sois complètement à l’aise avec les femmes en amour, mais j’ai fait un bon bout de chemin, je sais l’importance de la communication et je travail fort pour continuer à m’améliorer.

Une chose que j’aime bien de mes relations maintenant, c’est que je ne me tiens plus qu’avec des personne avec qui je suis complice, fini le temps ou j’étais avec d’autre, uniquement pour ne pas être seul… J’ai appris à vivre ma solitude, être seul ne veut pas dire triste et vivre en ermite pour autant ! Puis quand j’ai le goût de sortir, je le fais avec mon garçon de temps à autre, j’ai aussi appris grâce à cette épreuve que l’on doit s’accorder du temps à soi, se gâter et profiter de la vie, car on ne sait jamais quand elle finira…

C’était ma contribution pour le mois de Janvier à la rédac’ du mois, dont le sujet était :

Votre pire rupture ?
Quelle a été votre pire rupture ? Amicale, amoureuse, au travail ? Comment l’avez-vous vécue ?
Proposé par : Liam

Je vous invite à allez aussi lire le point de vue des autres blogueurs : Agnes, Denis, Hibiscus, Julie, Le Gounjou, Levia, Liam, Steph et Vinie. N’hésitez pas à laisser vos commentaires sur leurs textes aussi !


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