La semaine politique sous tous les angles
Les vœux de François Fillon, ressemblaient plus à un réquisitoire contre François Hollande que des souhaits aux français.
A l’écoute d’une fraction du bilan de son gouvernement, on peut se dire, vivement l’arrivée de la présidentielle.
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Alors qu'Hervé Morin est décidé à maintenir sa candidature, ses opposants au sein de son propre mouvement s'organisent pour l'empêcher de se présenter.
Après avoir lâché Bayrou en 2007, c’est lui maintenant qui est lâché par les siens … il est vrai que se dire du centre, en restant à droite, c’est comme si un parti de gauche se disait du centre.
Le centre c’est ni l’un, ni l’autre, le terme « centre » est clair dans sa définition !
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La majorité crie au massacre quand François Hollande annonce une réforme, par exemple celle du quota familial qui peut amener avec « la modulation » à plus de justice fiscale, mais n’a-t-on pas eu depuis 5 ans de multiples réformes annoncées, pas toujours suivies d’effet et comme celle de la retraite qui n’a pas daigné écouter un tant soit peu les millions de personnes descendues dans la rue.
Comme il a déjà été dit dans ces colonnes : deux poids, deux mesures » !
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Jean-Luc Mélenchon dans des Paroles et des actes sur France 2, avait bien commencé avec un discours nuancé, puis, sans doute emporté par son jeu de comédien passionné, dézingue François Hollande sans en avoir l’air, disant que c’est « son concurrent » et Nicolas Sarkozy « son adversaire », mais en plaçant à intervalles réguliers des balles qui blessent la solidité du candidat socialiste.
A l’écouter, on ressent que cet homme pense détenir la quasi vérité sur tout … il gâche la capital sympathie, et le capital vote qu’il pourrait recueillir.
A trop parler, il fourvoie ses propos.
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Arnaud Montebourg refuse d'appliquer l'accord entre le Parti socialiste et les écologistes lors des législatives du printemps en France dans son département.
Il se dit prêt a être exclu du PS.
En réaction, Benoit Hamon a déclaré :
Arnaud Montebourg ne sera pas exclu, c'est bien parce qu'il le sait qu'il en parle.
Arnaud Montebourg, du haut de ses 18% à la primaire, croit qu’il peut tout se permettre, il se permet surtout de créer le risque de fractionner l’unité du PS à la présidentielle, et de donner des arguments à la majorité.
En politique, c’est comme dans une vie de couple, il faut faire des concessions.
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Corinne Lepage, candidate à la présidentielle, fondatrice de CAP 21, se revendiquant de la société civile, n’a pas été traitée comme les autres invités politiques eux aussi candidats.
Dans On n’est pas couché, tous Natacha Polony Audrey Pulvar, Laurent Ruquier et Franz-Olivier Giesbert l’ont malmené avec en résumé « vous n’avez rien à faire dans cette présidentielle », ce qui est surprenant dans cette émission où les politiques d'habitude sont contestés avec justesse, mais pas dédaignés.
Il est vraiment surprenant que cette candidate qui depuis 1975 se bat pour l’écologie ait été comme on pourrait dire « rejeté » par des personnes qui veulent se dire quasiment détenir « qui est légitime ».
Cette femme a autant le droit que quiconque à défendre ses idées et tenter la course élyséenne.
Le respect doit être pour tous, du Front National au Parti ouvrier, et donc en conséquence, toutes les mouvances existantes !
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A la semaine prochaine …