Hatem Ben Arfa, le milieu de terrain de Newcastle, explique dans un entretien-vérité dans les colonnes de l’Equipe, comment il a failli rejoindre une « espèce de secte » sous les conseils du chanteur, Adb al-Malik.
« C’était un système comme dans une secte. Je faisais partie d’un mouvement avec un chef spirituel, un Cheikh. Cela se passait au Maroc. Quand je suis entré dans la salle de prière, ce maître, il fallait que je lui baise les pieds. C’était obligatoire. Heureusement ce jour-là, mon égo m’a sauvé. Je ne pouvais accepter ça » explique Hatem Ben Arfa.
Pour le joueur de Newcastle, pas de doute, il a été entraîné dans une dérive sectaire : « A cette époque, j’étais mal. J’étais à la recherche de bien être. Je lisais beaucoup d’ouvrages sur le soufisme, de belles choses m’attiraient. Et comme Abd Al-Malik s’y intéressait, je l’avais contacté. Je l’ai rencontré, mais très vite je suis rentré là-dedans. Ils (le chanteur et son manager Fabien Coste qui était aussi devenu l’agent de Ben Arfa, ndlr) m’ont endoctriné à une époque où j’étais très vulnérable. Ils m’ont mis le Cheikh sur un piedestal. Ils me répétaient que tous ceux qui allaient contre le soufisme étaient des ennemis. Ils me conditionnaient et au bout d’un moment j’ai eu envie de les suivre. Surtout qu’à l’époque j’avais une image idéaliste de la religion. Ils m’ont presque coupé de tout le monde » poursuit Ben Arfa.
L’ancien Marseillais s’est alors réveillé à temps : « Car ça ne me plaisait pas ce que je vivais avec eux. J’étais loin des paroles et de la spiritualité que je recherchais. Désormais on ne pourra plus me leurrer. J’aurais pu rentrer dans une secte, moi une personne connue. Heureusement je m’en suis sorti » conclut Hatem Ben Arfa.
Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans les colonnes de l’Equipe ce lundi.
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