Un risque extrêmement faible d'hypertension pulmonaire persistante chez le nouveau-né, mais qui double, lorsque leur mère a pris des antidépresseurs en fin de grossesse. Les femmes enceintes doivent donc être alertées sur les risques des antidépresseurs pour l'enfant à naître. Prendre des antidépresseurs pendant la grossesse expose l'enfant à un risque accru d'hypertension pulmonaire persistante de l'ordre de 3/1000, conclut ainsi cette étude du Karolinska Institute, publiée en ligne le 12 janvier sur bmj.com
L'hypertension artérielle pulmonaire persistante est une augmentation de la pression sanguine dans les poumons. Elle mène à l'essoufflement et la difficulté à respirer. C'est une maladie rare, mais grave qui présente une association significative avec l'insuffisance cardiaque.

Si les auteurs reconnaissent que le risque de développer l'hypertension pulmonaire persistante reste extrêmement faible (environ 3/1000 femmes) il double lorsque la mère a pris des antidépresseurs en fin de grossesse. Les chercheurs conseillent donc aux femmes enceintes d'être prudentes avec ce type de médicament.
Source: British Medical Journal 2012;344:d8012 « Selective serotonin-reuptake inhibitors during pregnancy and risks of persistent pulmonary hypertension of the newborn: population based cohort study from the five Nordic countries”
