Les associations culturelles

Ma revue des secteurs associatifs compte déjà deux fiches-métier à propos du secteur caritatif et humanitaire, l’action sanitaire et sociale, le secteur du loisir. J’exploite les données statistiques de l’étude publiée récemment par le Matisse à propos du paysage associatif français.

Près de 205.000 associations revendiquent une dimension culturelle dans leur objet ou leurs activités. Elles sont assez disparates :les associations gérant des équipements culturels (musées, cinémas, bibliothèques, salle de spectacle, monuments) ou proposant sur une base locale des activités culturelles (MJC, centres d’action culturelle) et les associations artistiques qui produisent ou organisent des spectacles vivants ou enregistrés. A la limite avec le secteur des loisirs, de nombreuses associations culturelles proposent la pratique récréative d’activités culturelles ou artistiques (peinture, musique et chant, danse, poésie, philatélie).

Avec plus de 18% des structures à but non lucratif, le secteur de la culture recueille un peu plus de 9% des recettes du tiers secteur.

Le secteur culturel est assez disparate. Il comprend les associations gérant des équipements culturels (musées, cinémas, bibliothèques, salle de spectacle, monuments) ou proposant sur une base locale des activités culturelles (MJC, centres d’action culturelle). On y trouve également un nombre assez important d’associations « artistiques » qui produisent ou organisent des spectacles vivants. A la limite avec le secteur des loisirs, de nombreuses associations culturelles proposent la pratique récréative d’activités culturelles ou artistiques (peinture, musique et chant, danse, poésie, philatélie).

Il s’agit majoritairement (85%) d’associations sans salariés ; dans l’ensemble, les associations culturelles sont en général un peu plus récentes que la moyenne, avec un age moyen de 21 ans.

Structure des recettes

Parmi les secteurs associatifs, la culture présente un modèle économique intermédiaire.

Elle profite un peu plus que la moyenne des associations de recettes d’origine privée (53% contre 49%), grâce notamment à une bonne capacité à collecter des cotisations (17% des recettes). Mais les recettes procurées directement par ses activités restent limitées (31%) ainsi que les produits des dons et du mécénat (5%).

De ce fait, la culture reste traditionnellement tributaire des financements publics. Ce sont les communes qui sont les contributeurs les plus importants avec 22% du budget moyen des associations culturelles. Les régions contribuent également à leur budget plus fortement que pour la moyenne des associations (7% contre 4% en moyenne). L’Etat est en retrait, confirmant la tendance au désengagement, avec 9% seulement du budget moyen (contre 12% pour la moyenne des associations).

Le poids économique du secteur culturel reste modeste avec un budget global évalué à 5,5 milliards €.

Source des données statistiques : Enquète CNRS-Matisse - Centre d’Economie de la Sorbonne auprès des Associations - 2005-2006

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