Mieux lutter contre la cybercriminalité

Coopération renforcée entre autorités policières et judicaires et fournisseurs de services Internet. Une conférence du Conseil de l'Europe les 1er et 2 avril à Strasbourg

Comment améliorer la coopération entre les organes chargés de l'application de la loi et les fournisseurs d'accès et de services Internet pour permettre à la police et à la justice d'être plus efficaces dans la lutte contre les crimes commis par le biais de l'Internet ? Le Conseil de l'Europe discutera de lignes directrices pour rapprocher les acteurs du secteur public et privé lors d'une conférence organisée les 1er et 2 avril 2008 à Strasbourg.

Autre point de discussion, le renforcement de la coopération entre le réseau de points de contacts, établi dans les Etats parties à la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité (la Convention prévoit la mise en place d'un dispositif opérationnel 24h/24 et 7j/7), et le sous-groupe high-tech au sein du G8 afin de faciliter les enquêtes à l'échelle internationale et une plus grande immédiateté des actions.

La conférence réunira des experts du monde entier, des représentants des gouvernements, de la police et du secteur privé.

Seul traité international contraignant en la matière, la Convention du Conseil de l'Europe sur la cybercriminalité (2004) a été ratifiée à ce jour par 22 pays (dont les Etats-Unis). De nombreux pays, parmi lesquels l'Argentine, le Brésil, la Colombie, l'Egypte, l'Inde, l'Indonésie, le Nigeria et les Philippines s'inspirent des dispositions de la Convention pour amender leur législation. Le Costa Rica et le Mexique ont été invités à adhérer à la Convention. Des représentants de ces pays participeront à la conférence.

Le Conseil de l'Europe encourage l'adhésion du plus grand nombre possible de pays à travers le monde à la Convention et à son Protocole additionnel relatif à l’incrimination d’actes de nature raciste et xénophobe commis par le biais de systèmes informatiques..

Crédit photo : Sophie/Stock Exchange