François Fillon a donc dit non au projet d’aménagement des berges de la Seine, au grand dam du maire socialiste. En effet, c’est l’Etat qui est propriétaire des voies sur berges et le Premier ministre n’entend pas ignorer les manquements et les défauts de ce projet aberrant et inutile qui va limiter l’activité portuaire et surtout créer des problèmes de circulation déjà monstrueux dans la capitale française embouteillée nuit et jour.
Il est enfin temps de mettre un frein à la Disneylisation de Paris sous la houlette d’un roitelet dans son décor de carton-pâte et dont la mandature —qui n’en finit pas !— accouche de trop nombreux projets dispendieux et superfétatoires. La ville est encombrée de chantiers qui confinent au bordel permanent et est défigurée par une mise en coupe des rues et des avenues réduisant la libre circulation des personnes et des biens : une politique dogmatique qui voudrait transformer les Parisiens en piétons oisifs ou en pédaliers joyeux n’ayant rien d’autre à faire que de baguenauder le nez au vent dans un Luna Park collectiviste.
Si le maire socialiste a un temps renouvelé la dynamique parisienne, son totalitarisme et ses manipulations écolo-centrées fatiguent, ils deviennent un enfer pour des citoyens embourbés dans des travaux à tous les coins de rues, travaux qui n’améliorent pas la ville au quotidien, mais gâchent la vie quotidienne.
Plus encore, l'édile n’a de cesse de confiner la capitale derrière le périphérique, une capitale cerclée de la nouvelle ceinture de fer d’un train électrique contestable et au coût astronomique. Loin, très loin de la bouffée bénéfique du Grand Paris. Là encore, François Fillon a joué les acteurs de premier plan, il a signé hier un accord-cadre pour aérer Paris et l’ouvrir à un horizon urbanistique autrement plus futuriste pour les habitants de l’Ile de France que l’ambiance de fête foraine du maire socialiste.
Seul bémol, les agences de notation ont placé Paris et l’Ile-de-France sous surveillance et une dégradation est attendue : les collectivités vont avoir un mal certain à emprunter à des taux raisonnables pour engager des grands travaux estimés a des milliards d’euros, les Parisiens n'ont pas fini de passer à la caisse…