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Délinquance : chiffres contestés, les limites du Claude Computing

Publié le 18 janvier 2012 par Copeau @Contrepoints

Après une grosse claque économique sur la fesse droite, et un climat électoral qui se dégrade plus vite qu’une note souveraine, il est vital que Nicolas Sarkozy flatte l’électeur déçu sur LE thème qui pourrait encore ramener le bateau au port malgré l’avis de tempête sur une mer bleue marine très menaçante : la délinquance.

Pour ça, Nicolas Sarkozy est au top de la technologie de traitement de l’information car bien mieux que le Cloud Computing, il est utilisateur du Claude Computing.

Mais si voyons, c’est la technologie ultra perfectionnée qui permet au gouvernement d’externaliser un gros volume d’immigrés dans les nuages via des vols charters  et de progresser à pas de Guéant avec de belles courbes à deux chiffres.

Les chiffres, c’est la base de tout.  Et pour la délinquance chiffrée, le traitement en Claude Computing est redoutable.
Vous a-t-on débarrassé de la racaille ma bonne dame ? Le coup de Karcher a-t-il été efficace mon bon monsieur ?

Claude Guéant l’affirme car ses chiffres ne mentent pas, ils ne peuvent pas mentir. Ou du moins LE CHIFFRE ultime de la délinquance monobloc et de l’insécurité uniforme face aux uniformes.

Ce chiffre obtenu par de savants calculs statistiques agrège la foultitude, pardon, la fourre-titude de crimes et délits, des plus graves aux moins graves, de l’insulte au tabassage en règle, faits surreprésentés pour certains ou carrément oubliés pour d’autres, de la fumette au type qu’on fume.

L’essentiel est d’afficher une baisse parce que tout de même, c’est un super flic-ministre-président qui est aux manettes sur la question depuis plusieurs années.

Délinquance : chiffres contestés, les limites du Claude Computing

J’essayais de savoir si les agissements des délinquants en col blanc, au revers de costume parfois piqué des plus grands honneurs républicains ne risquent pas de plomber ce magnifique bilan gouvernemental chiffré.

Mais j’oubliais bêtement qu’il faut encore que ces données soient bien enregistrées par les forces de sécurité pour que s’opère la magie des chiffres, vous savez, entre ce qu’on vit et ce qu’on ressent, entre ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas.


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