Who Can Say What's True? // 7 830 000 tlsp.
Plus qu'une douzaine d'épisodes de Desperate Housewives... et on ose nous servir cette soupe ? Je suis clément avec les scénaristes depuis le début de cette saison 8 parce qu'ils reviennent de loin et qu'ils ont fait plutôt du bon boulot jusqu'ici. Cela méritait bien quelques encouragements. L'épisode précédent était particulièrement réussi et il y en a quelques autres qui valaient vraiment le coup. Mais celui-ci... C'est bien simple : aucune intrigue ne se détache du lot. Elles sont toutes très moyennes voire mauvaises et ne renouent absolument pas avec l'esprit des débuts de la série, ce qu'on est légitimement en droit d'attendre dans la dernière ligne droite. Ne nous avait-on pas promis une Mary Alice plus présente avec des flashbacks revenant sur les événements de la saison 1 en les éclairant sous un jour nouveau ? Rien pour le moment et c'est franchement mal parti. A moins qu'il y ait un véritable lien entre les lettres que Bree reçoit aujourd'hui et celles que la suicidée recevait, je ne vois vraiment pas où ils veulent en venir avec toute cette histoire... Il va falloir passer à la vitesse supérieure très rapidement parce que ça devient BORING !
Je vais commencer par m'attarder sur la gourde en chef : Susan Mayer. On savait très bien que son petit voyage était une mauvaise idée tant de la part du personnage que de la part des auteurs. Elle était une fois de plus à claquer mais je crois qu'elle n'avait jamais accumulé autant de bêtises en si peu de temps ! Les pitreries d'un épisode, c'est gonflant à la longue mais on se surprend à sourire encore parfois. En revanche, quand elle implique malgré elle les autres et qu'elle fait absolument tout foirer d'une scène à la suivante, ça n'inspire qu'une profonde antipathie. Il est vrai que sa scène avec Marisa était assez touchante sur le moment mais elle est entourée de tellement d'âneries et de facilités... On le sentait venir gros comme une maison dès le début de l'épisode : Susan va bientôt recevoir une visite de sa nouvelle copine, la femme d'Alejandro ! C'est Gaby qui va être contente ! Remarque ça l'occupera ! Gaby avec Carlos, ce n'est plus toujours très amusant mais Gaby sans Carlos, c'est sinistre. Vraiment, son intrigue ne m'a pas fait rire dans l'ensemble parce que j'ai eu à un moment donné une profonde haine pour sa joie d'être idiote, de n'avoir aucune culture et de ne s'intéresser absolument à rien. Lynette avait tellement raison de le lui faire remarquer à sa manière. Le pire, je crois, c'est que la morale de l'histoire n'a rien à voir avec tout ça : on se mange les répliques les moins inspirées du monde à base de "L'amitié, c'est ce qu'il y a de plus beau. Tant qu'on est ensemble, il ne peut rien nous arriver parce qu'on est so-li-daire. C'est trop cool. Hi hi hi." BORING. Dans le genre intrigue qui ne sert strictement à rien, Lynette est particulièrement gâtée cette semaine avec son système electrique défaillant et son obstination à prouver qu'elle peut se débrouiller seule, qu'elle n'a pas besoin d'un homme à la maison. Elle finit par se rendre compte que si, un peu (beaucoup) quand même. Puis vient le blabla sur l'amitié dont je parlais à l'instant puisque les intrigues BORING de Lynette et Gaby se rejoignent.
Toujours abandonnée par ses chères voisines, Bree ne peut compter que sur Renee, laquelle ignore apparemment qu'elle a été alcoolique par le passé. Ou alors elle ne ne l'aime vraiment pas parce qu'elle la laisse se servir à tout heure de la journée et elle l'encourage même à y aller encore plus franchement ! Cela fait combien de fois au juste que Renee emmène une de ses potes dans un bar pour lui faire rencontrer des hommes ? Avant elle, c'était Edie Britt qui s'en chargeait de toute façon. Toujours la même histoire, qui se déroule toujours de la même façon. Quand elle a bu, Bree est une chienne incontrôlable et elle y prend goût. La descente aux enfers continue pour le personnage. Ce passage pas du tout inspiré -qui ressemblait plus à du Susan classique qu'à du Bree- n'était qu'une étape. Aussi mauvaise soit cette intrigue du jour, c'était quand même la meilleure de cet épisode ! Pendant ce temps-là, Ben complote et Mike voit clair dans son jeu jusqu'à ce qu'il dise le truc qu'il ne fallait pas dire. Susan n'aurait pas fait mieux ! Maintenant, le mystérieux Ben se transforme en monstre avec des dollars plein les yeux, bien décidé à se faire pardonner auprès de Renee pour mieux lui voler son fric. BORING AGAIN ! Et ridicule aussi. Entre ça et le retour -forcément- du Parrain de Wisteria Lane que l'on entre aperçoit au cours d'une scène et qui va vouloir tuer Mike pour ce qu'il a fait -c'est-à-dire pas grand chose- je sens que les prochains épisodes nous réservent encore de mauvaises surprises...
// Bilan // BORING !