Raymond Viger Dossiers Santé , Média et publicité
Lors de cette émission, Marcel Leboeuf se présente avec une chercheure. Marcel Leboeuf avait promis à Guy A. Lepage de venir à l’émission pour prouver que les produits Pur noisetier étaient dignes de confiance et que leur publicité n’était pas pure spéculation vantarde. La chercheure est présentée comme travaillant pour Pur noisetier. Le manque de neutralité ne me donne pas confiance en cette chercheure.
Elle nous annonce que le bois de noisetier contient beaucoup d’antioxydant et que ces antioxydants sont très bons pour la santé. Mais ces informations arrêtent là où mes questions commencent. Être bon pour la santé, ne veut pas dire que cela peut tout guérir. Mettons que le bois de noisetier contient des antioxydants. Peut-on m’expliquer en quoi porter un bracelet fait de noisetier peut amener ces antioxydants dans mon corps? Ça serait peut-être plus efficace s’ils avaient fait de la gomme à macher!
Marcel Leboeuf prend le contrôle
Mais les informations de la chercheure arrêtent là. Marcel Leboeuf prend le contrôle de la continuité. Il nous dit que l’entreprise a déposé des brevets et qu’il ne peut rien dire publiquement tant que les brevets ne seront pas accordés pour ne pas se faire voler leur idée. N’est-ce pas contradictoire de se présenter avec une chercheure pour nous prouver que les produits Pur noisetier sont bons pour ensuite nous dire qu’il ne peut pas faire d’annonce?
Quand Marcel Leboeuf parle des produits Pur Noisetier on croirait entendre le propriétaire de l’entreprise. Il en n’est que le porte-parole. Sur leur site Internet, il est présenté comme tel et n’y fait aucune présentation. C’est la propriétaire, Geneviève Lagacé qui le fait.
Marcel Leboeuf est un porte-parole pour la compagnie Pur Noisetier. Un comédien qui tient un rôle. Tant qu’il se limite à faire ses publicités, il joue son rôle. Mais quand il devient porte-parole et qu’il nous fait ce genre de présentation lors de l’émission Tout le monde en parle, j’ai l’impression de voir un homme de relation publique. Et là, je ne suis pas convaincu que c’est un compliment.