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PCB: Evitez de manger la carpe que vous aller pêcher! – Anses

Publié le 19 janvier 2012 par Santelog @santelog

Consommer des poissons d'eau douce fortement bio-accumulateurs de PCB, tels que l'anguille ou la carpe, pourrait des effets critiques sur la santé, en particulier, sur le développement mental et moteur du jeune enfant exposé pendant la grossesse ou l'allaitement. Mais qu'en est-il ? En fait très peu de consommateurs « dépassent les limites », selon cette étude de l'Anses, menée en collaboration avec l'InVS, sur le risque d'imprégnation aux PCB des consommateurs adultes de poissons de rivière, principalement les pêcheurs et les membres de leurs familles. Mais il reste recommandé de limiter la consommation de ces espèces à quelques fois par an.


PCB: Evitez de manger la carpe que vous aller pêcher! – Anses
Car alors que l'objectif était d'identifier un lien éventuel entre la consommation de poissons d'eau douce fortement bio-accumulateurs et l'imprégnation aux PCSB, l'étude met bien en évidence que la consommation des poissons fortement bio-accumulateurs est associée à une augmentation de l'imprégnation aux PCB. Cependant, la consommation actuelle de ces poissons aurait une influence moindre qu'autrefois, en raison de la diminution progressive de la contamination en PCB dans l'environnement.


Interdits depuis plus de 20 ans en France et dans de nombreux pays, les PCB sont des substances chimiques persistantes dans l'environnement. Si en 2006 des teneurs maximales européennes à ne pas dépasser dans les denrées ont été définies, en France, comme dans plusieurs pays européens, des dépassements ont été observés dans les poissons de plusieurs cours d'eau. Ainsi au niveau national, il a été recommandé de limiter la consommation des espèces fortement bio-accumulatrices (anguille, barbeau, brème, carpe, silure), en particulier pour les femmes en âge d'avoir des enfants.


L'étude qui a porté sur les habitudes alimentaires de 606 pêcheurs amateurs ou membres de leur foyer et 16 pêcheurs professionnels et inclus un prélèvement sanguin montre que,


·   le niveau de consommation de poissons d'eau douce est faible (en moyenne 1 fois/mois chez les pêcheurs amateurs), en particulier pour les poissons fortement bio-accumulateurs


·   Seuls 13% des pêcheurs consomment leur prise plus de deux fois par an.


·   les niveaux d'imprégnations observés chez les participants à l'étude sont similaires à ceux observés dans la population générale.


Des recommandations pour l'alimentation : Même si très peu de participants dépassent le seuil d'imprégnation critique, l'Anses a déterminé une fréquence de consommation maximale de poissons fortement bio-accumulateurs sans risque sur le long terme, soit :


- à 1 fois tous les 2 mois pour les femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes ainsi que les enfants de moins de 3 ans, les fillettes et les adolescentes,


- à 2 fois par mois pour le reste de la population.


C'est-à-dire bien plus que la pratique en population générale. Cependant l'Anses attire l'attention


Sur les zones de très forte contamination pour lesquelles il reste non recommandé de consommer les poissons d'eau douce.


Des recherches se poursuivent en 2012, y compris sur d'autres composés persistants, en particulier les composés perfluorés et bromés.


Source: Anses Étude nationale d'imprégnation aux polychlorobiphényles des consommateurs de poissons d'eau douce


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