La section du PS vient de fermer la parenthèse de trois années d'une expérience douloureuse où l'ambition personnelle, l'identification à une icône, suppléait amplement l'intérêt général. Cette expérience où des aventuriers égarent les consciences et aveuglent les horizons est le fait malheureux des pertes de repères de nos sociétés...
D'aucun pensait que le pouvoir est au bout du fusil alors que j'ai cette certitude qu'il se trouve dans l'habileté de certains de manipuler les attentes, de travestir les réalités et d'organiser la confusion comme nécessaire outil d'entretien des écrans de fumées anesthésiant les volontés de résistance.
Défiant toutes les adversités, contournant tous les obstacles, évitant de s'égarer dans les labyrinthes édifiés quelques militants sont parvenus, avec abnégation et courage, à faire soulever les paupières alourdies puis à convaincre les esprits ensommeillés au réveil. Ce travail accompli avec toujours l'objectif de maintenir la cohésion est arrivé à son terme. Jean-Luc Carrier a été très largement élu, hier soir, secrétaire de section. C'est un homme "normal" qui va orienter le PS vers le chemin de l'intérêt général et accomplir cette tache avec l'objectif de nous replacer au coeur du débat local comme force politique responsable pouvant offrir des perspectives de changement dans l'expression d'une meilleure justice sociale. Je lui apporterais tout mon soutien, tout mon coeur d'humaniste attaché aux valeurs d'une République sociale, solidaire et laïque. Je sais dorénavant que j'ai en sa personne le successeur de mes six années de secrétariat ainsi que celles de mes prédécesseurs Gilles Moëc, Alain Raillard, Patrice Bédouret,...