Fringe – Episode 4.08

Back to where you’ve never been

Saison 4, Episode 8 sur 22
Diffusion vo: FOX – 13 janvier 2012

Peter décide de passer à l’action afin de retrouver sa dimension et cela passe par un détour dans l’univers rouge afin d’y rencontrer Walter égo.

Petit rappel des faits. A l’origine, cet épisode devait être diffusé en mid season finale, avant la pause de Noel de 2 mois. Sauf que la finale de baseball a été jusqu’à son 7ème match et donc, un épisode de Fringe a sauté. Cette fin d’épisode aurait donc dû être le cliffhanger nous laissant en haleine, intenable jusqu’au retour de la série. Et j’ai envie de dire « merci le baseball ». Parce que finir sur ça la demi saison m’aurait bien énervé. Nous laisser sur un cliffhanger annonçant pour la 14 millionième fois que Olivia doit/va mourir pour régler le problème m’aurait grave saouler.

Mais avant cela, il y a tout un épisode qui nous rappelle que la vraie star du show est Peter. C’est par lui que tout est arrivé, c’est par lui que tout bouge. Sauf que je commence à être un peu perdu, surtout en raison de la terminologie employée par Peter. Un coup, c’est timeline, donc ligne temporelle, un coup, c’est universe, donc univers. Et il s’avère que je me suis perdu. Sommes nous dans deux nouveaux univers ? Un ambre et un ambre alternatif ? Ou bien sommes nous toujours dans le bleu et rouge mais juste modifié ? Mais si il y a eu une modification, les théories les plus courantes de la science impliquent dès lors la création d’univers parallèle. Ou bien sommes nous toujours dans le cadre de deux univers, le bleu et le rouge mais dans une ligne temporelle différente ? Faut’il alors distinguer les univers parallèles dans l’espace et les univers parallèles dans le temps ?  Sans compter que je reste persuadé de l’existence d’un « troisième » univers, le violet, union des couleurs rouge et bleu je vous rappelle, couleur qu’on retrouve régulièrement dans des détails depuis le début de la saison, comem par exemple dans cet épisode lorsque Walter joue avec ses machins de vent (oui, j’ai totalement zappé le terme adéquat). A la suite, lorsqu’il parle, on a un long plan de lui et dans le coin, le bidule est arrêté pile sur la pale de couleur violette. On a donc à l’image la tête de Walter et dans le coin droit bas une touche violette. Si vous faites gaffe, vous trouverez pleins de trucs dans le genre au fur et à mesure de la saison.

Mais au delà de toutes ces considérations quantiques, il y a un épisode qui voit Peter passer à l’action. En gros, il veut culbuter son Olivia et fissa. Donc le voilà allant quémander de l’aide à Walter qui l’envoit bouler et donc il doit trouver Walternate. Malheureusement, c’est trop didactique et finalement prévisible puisqu’on sait très vite que tout l’épisode se concentrera sur des péripéties de voyage avant d’enfin finir sur la rencontre de Peter et Walternate (ou Walter égo suivant votre version audio). Et heureusement que le voyage s’avère rythmé parce que bon, aucun gros rebondissement n’arrive, tout se déroulant de façon assez prévisible (Peter et Lee coincés au checkpoint, Walternate expliquant que les shapeshifters ont infiltré les dirigeants du monde et juste derrière Folivia et Lee « tiens, si on allait parler de notre enquête secrête à notre chef …). Mais cela reste agréable à suivre, le tandem Lee / Peter fonctionnant bien.

Et on arrive alors au final de l’épisode, pour ce qui est le vrai cliffhanger (la scène Olivia au théatre n’existe pas. Je la renie totalement pour les raisons exposées plus haut). Les shapeshifters sont partout, ils ne sont pas l’oeuvre de Walternate mais de l’autre de ZTF, disparu depuis la saison 1 quand même. Donc ce qui veut dire que les scénaristes nous ont saoulé une demi saison pour faire hyper simple, hyper accessible à des nouveaux venus avant de nous balancer dans la face un mec que la moitié des téléspectateurs assidus avaient oublié ? Sérieusement ? Ca, c’est du sadisme scénaristique.

Bref, 7.5/10

Un épisode bien rythmé mais qui fait office d’attente avant les 5 dernières minutes qui font faire un grand pas à la mythologie du show. J’ai pris plaisir devant cet épisode et je suis content de voir Fringe retrouver un peu sa forme après le très poussif début de saison. Il faut continuer sur ce rythme et aller vraiment dans du feuilletonant mythologique rythmé maintenant.