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Les partis de Gauche, ces drôles d’oppositions.

Publié le 05 mars 2008 par Nicolas Constant
Ce ne sera pas la première fois que je taperai sur ce que je considère comme une des composantes de l’anachronisme Français.

La Gauche, l’opposition, comme l’aime à dire et redire leurs divers dirigeants. Ces partis qui ne proposent plus rien de neuf depuis des décennies, et qui se raccrochent à leurs titres d’opposants. Mais qu’on ne s’y trompe pas : cela fait longtemps qu’ils ne s’opposent plus à rien. Pour s’opposer, il faut montrer une idéologie différente de celui d’en face. Et non simplement, comme ils le font actuellement et depuis quelques mandats, une simpliste et lamentable vision intervertie de l’autre.
Tout ce qu’ils font, c’est faire la négations des propositions d’en face.
En fait d’opposition, les partis de Gauche sont les partis de la négation.
Je ne suis pas de droite, et encore moins Sarkoziste. Mais, pour moi, des partis soit disant tournés vers le peuple, tout en voyant leurs (in)actions, ne peuvent tout simplement pas avoir ma sympathie.
Est ce encore à l’avantage des salariés que de parler de guerre des classes ? De grèves, de mouvements de protestation ?
Car, contrairement à ce qu’ils croient encore, actuellement, ce n’est plus les patrons contre les salariés, et la grève n’est plus un moyen de pression, à quelques exceptions près (les entreprises non délocalisable, pour être exact).
La délocalisation. Voilà un mot intéressant. On commence à toucher l’un des vrais problèmes actuel. Avant, l’outil de production était fonction des ouvriers : pas d’ouvriers, pas de revenu, pas de salaires, pas d’entreprise et pas de patron.
Quand les conditions n’étaient pas bonnes, il suffisait de faire la grève, et le patronat était obligé de céder.
Aujourd’hui, ce ne sont pas les patrons qui sont les gouvernant, mais les actionnaires. Et s’il y a grève, tout ce que les ouvriers obtiennent, c’est une accélération des délais de délocalisation.
La bourse, et tout le système financier derrière, en plus d’être totalement inadaptée à une économie ayant fini sa croissance, est le véritable problème. Accepter le système de la bourse, c’est accepter que des entreprises ferment, alors qu’elles généraient du profit. Alors qu’elles permettaient de financer les salaires de tout le monde et tout les coûts. Alors qu’elles fonctionnaient bien.
C’est socialement inacceptable.
Mais on attend encore les Socialistes sur ce terrain. Au lieu de critiquer ouvertement les réels problèmes d’aujourd’hui, on préfère rester à diaboliser les problèmes d’hier.
Certes, pour aller à l’encontre des dirigeants de son temps, il faut du courage. Pour servir le réel intérêt du peuple, il faut de l’audace, de l’ambition. Pour s’attaquer à quelque chose que personne d’autre n’a encore fait, il faut des convictions, une réelle vision d’avenir.
Toutes les choses dont les partis de Gauches sont malheureusement dépourvues.
Et il n’y a pas que la bourse sur la liste des vrais problèmes. Un autre tout aussi inquiétant est le capitalisme Français dénué de concurrence. En France, on aime les Trusts. Malheureusement, les trusts, dans le capitalisme, cela donne les pires résultats. « non au capitalisme américain » crient encore ces idiots. Alors que derrière, on laisse les chaînes de distribution développer leurs propres produits et déréférencer ceux de la concurrence. Une fois que les chaînes de distributions françaises auront tué définitivement la concurrence au profit de leurs produits, rien ne pourra les empêcher de monter leurs prix, position de monopole oblige.
Qui nous parlais de pouvoir d’achat ?

Non. Ne nous y trompons pas. Des idées neuves, cela existe. Des problèmes de notre temps, cela est évident. Il n’y a pas d’opposition en France. Tout juste de la négation. De la simple et débile négation.

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