Intervenant suite à une plainte, des équipes de secours se sont rendues dans un élevage dans la commune de Chigné, en Maine-et-Loire. Ils y ont découvert plus de 180 chiens et chats vivant dans des conditions déplorables et présentant des blessures multiples. La SPA, qui attend une condamnation exemplaire de l’éleveur responsable, relate « des animaux dans un état sanitaire très préoccupant ».
En se rendant chez un éleveur de Chigné, un village angevin de l’ouest de la France comptant 300 habitants, les équipes d’intervention ont été horrifiées. Ils ont découvert 181 animaux, dont 135 chiens adultes, 33 chiots et 13 chats vivant, d’après les observations de la Société Protectrice des Animaux (SPA) « dans des cages grillagées d’environ 2 mètres carrés dans lesquelles vivaient les chiens sur un lit d’excréments, sans eau, ni nourriture. L’odeur était insupportable ». Et les échos de cette découverte ont été publiés dans le quotidien Metro, qui évoque à son tour des « tumeurs mammaires, cataracte [qui résulte d’un manque de lumière ndlr], yeux purulents, blessures, pathologies sévères ».
Si les animaux passaient de nombreuses nuits dehors alors qu’il gelait, certains étaient privés de nourriture, et des tumeurs mammaires aussi grosses que des pamplemousses auraient en effet été détectées chez les femelles reproductrices. Et concernant plus spécifiquement les chats, « ils avaient pour certains les yeux fermés par du pus provenant de diverses blessures non traitées ». La SPA, qui a confié les animaux à des structures d’accueil, a indiqué aux responsables éditoriaux de Metro que « certains chiens sont dans un état particulièrement inquiétant ». Par ailleurs, l’organisation de défense des animaux s’est offusquée du fait que les services de la DDPP (direction départementale de la protection des populations), qui seraient passés dans cet élevage l’été dernier, n’ait pas pris les mesures nécessaires pour protéger ces animaux. Pour l’heure, les animaux, bénéficiant de soins, ont été placés sous réquisition judiciaire. Enfin, selon le site surlefeu.fr, l’éleveur serait placé en garde à vue.