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Dans tes yeux de braise
Il puisait toute la force d’un monde
De prodiges et d’extases
Il buvait au velours de ta peau
La source intarissable de ses mots
De sa plume suivait tes courbes
Plongeait aux vallons d’espérance
Puis s’envolait
Léger et souriant
Courtiser l’aube qui faisait sa coquette
Sous la couverture des nuages
Il se blottissait seul
Mais toujours tu le rejoignais
Sans que nul ne se doute de ta présence
*
Ensemble vous brandissiez vos poings de révolte
Aux carrefours des rêves
Aux avenues d’indignation
Vos paroles
En lèvres communes
Ourdissaient complot de paix
Vous êtes désormais
De toute les évolutions
De toutes les marches
Vous êtes
*
Mais le voici qui monte au sommet des collines
Crie un nom sous les oliviers du destin
Contemple le sein rond qui domine la ville
Puis plonge en des ruelles obscures
Tenant en ses mains frêles mots d’amour
Manosque, 3 décembre 2011
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