12 janvier 2010 – 12 janvier 2012 : deux ans après, la Croix-Rouge française se mobilise à nouveau pour les sinistrés d’Haïti. Le chemin parcouru en deux ans est énorme et les résultats de plus en plus visibles. Mais les efforts ne doivent pas s’arrêter en si bon chemin.
Mouvement humanitaire basé dans 186 pays, comptant près de 52 000 bénévoles rien qu’en France, la Croix-Rouge lutte, depuis plus de 140 ans, sur de nombreux fronts (humanitaire, aide alimentaire, etc.). Et elle se bouge, non seulement via sa quête annuelle qui est devenue un véritable rendez-vous avec les français, mais aussi sur le web depuis quelques temps : et ça marche!
Pour continuer son combat en faveur des victimes d’Haïti, l’association a créé un site dédié – Haïti.croix-rouge.fr – qui permet à tous de visionner le web documentaire réalisé dans le but de bien comprendre et cerner toutes les difficultés que vivent aujourd’hui les haïtiens. Il donne la parole en priorité aux haïtiens, ceux qui vivent encore dans les camps comme ceux qui ont pu rester dans leur quartier.Pour faire savoir au plus grand nombre la manière dont la Croix-Rouge a agi avec les fonds collectés, elle a choisi de remobiliser sa communauté web, particulièrement active sur ce front, grâce :
- Aux internautes et blogueurs, invités à relayer sur leur site, leur blog, par mail, via Facebook ou Twitter (avec le hashtag #Haiti2ans) le lien du webdocumentaire
- Aux « webbénevoles » : déjà plusieurs milliers à avoir rejoint l’association pour soutenir régulièrement la Croix-Rouge sur le web, les webbénévoles ne sont pas là que pour faire joli. Pour en devenir un, c’est simple et c’est ici :
Plus que pour Haïti, la Croix-Rouge a bien compris que les réseaux sociaux et blogs constituent une part non négligeable de bénévoles en devenir ou tout simplement, une cible précise qui ne s’intéresserait pas forcément au bénévolat en général via les canaux de communication dits classiques.
L’association a choisi de vivre avec son temps et d’évoluer, ce qui lui permet non seulement de toucher le plus grand nombre, mais aussi de participer à un mouvement destiné à ne pas oublier ce qui s’est passé quelques années plus tôt, ailleurs dans le Monde.