Plus les jours passent et, comme il y a un an, moins la tenue de l’édition 2012 du Grand Prix de Bahreïn semble être certaine. Au début du mois, plusieurs organisations non gouvernementales militant pour les droits de l’Homme avaient appelé au boycott de l’épreuve bahreïnie.
Aujourd’hui, on vient d'apprendre que le Département d’État des États-Unis a ordonné le déplacement du personnel de son ambassade de Bahreïn car leur sécurité ne serait plus garantie en raison des émeutes qui frappent toujours le royaume, et en particulier la capitale Manama, près de laquelle se situe le circuit interntaional de Sakhir.
"Des affrontements fréquents le long d’une importante autoroute de Manama obligent les employés à rester cloîtrés chez eux et perturbent la circulation," rapporte notamment le communiqué publié hier soir aux États-Unis. "Nous avons dû faire reolger le personnel de l’ambassade et leurs familles dans les environs afin de fuir la violence et les interventions des forces de l’ordre, qui utilisent des grenades lacrymogènes et assourdissantes." Difficile, donc, d'imaginer le paddock de la F1 s'installer tranquillement à Bahreïn le 22 avril prochain dans de telles conditions.