L'INVENTION DE LA CRISE, escroquerie sur un futur en perdition

Par Lukasstella

Un pavé dans le marasme conformiste d'un vieux monde agrippé à ses certitudes sans devenir.

La crise n’est pas une fatalité, ni un accident de parcours, c’est une invention construite de toutes pièces, qui permet au capitalisme financier de parfaire sa domination en usurpant tous les pouvoirs. Nous sommes entrés dans l’État d’urgence d’une guerre ouverte contre les populations. Ce n’est pas le dysfonctionnement du système qui est ici en cause, mais bien l’économie elle-même dans son fonctionnement, son achèvement inévitable.

Il s’agit maintenant d’appréhender le système sous tous ses aspects et dans toute la complexité de ses interactions, pour mieux comprendre comment la création de richesses a été accaparée par la haute bourgeoisie dans le processus de la mondialisation, accéléré par l’informatisation généralisée, la prolifération des dettes, et par le pillage d’un futur déjà ruiné. L’escroquerie de ce temps décompté se précipite, l’espace se restreint aux marchandages et aux spéculations dévastatrices, c'est alors que notre survie s’amenuise dans les restrictions, la misère et la barbarie.

Le règne de l’exploitation et de sa servitude, des séparations guerrières et des arnaques mafieuses, paraît se réduire aujourd’hui au scénario d’une catastrophe programmée. Quand il n’y a plus d’avenir, on peut alors abandonner les préjugés réducteurs d’un passé révolu. C’est le moment de prendre le pouvoir sur ses propres conditions d’existence au cours de situations incertaines, par des pratiques libertaires en coopérant tous ensemble à l’auto-organisation d’une démocratie générale.

Lukas Stella

Extrait de "L'invention de la crise" publié aux Éditions L'Harmattan,  janvier 2012.

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TABLE

Guerre ouverte

L’achèvement du capitalisme

Une mutation accélérée

Dettes publiques et profits privés

Les maîtres au-dessus des lois

Quand la finance condamne les politiques

Traficotages sans entraves des accapareurs

Le temps fait de l’argent, la dette de la monnaie

Instabilité de la captation des créations de richesses

La tyrannie économique

L’économie dépassée

Futur en faillite

L’escroquerie de la crise

Présages d’imposteurs

Guerre sociale et haute bourgeoisie

L’irruption des possibles

De la contagion à l’épidémie

Nous sommes le monde en devenir

 

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