Samedi 27 janvier 2012.Je vérifie mon équipement : sac à dos, appareil photo, plan d’Angoulême, carnet, stylo, bouteille d’eau, billets de train. Tout est ok.Je file à la gare Montparnasse, car c’est un grand jour :Une journée au festival d’Angoulême.
Cette année, j’ai décidé de ne pas faire dédicacer de gros auteurs. Je trouve qu’Angoulême n’est plus forcément le lieu idéal. Je préfère les festivals plus petits et plus intimistes, pour ça.J’ai dans l’optique de visiter tous les pavillons, de voir ce que font les plus « petits ».Et le tout en une journée, car je n’ai pas réussi à trouver de logement. C’est qu’il faut s’y prendre tôt pour avoir une chambre!Ça y est, mon train arrive à Angoulême. Je sens l’excitation monter.Je ne suis pas le seul à descendre. À la sortie de la gare, nous sommes gentiment accueillis avec une petite tartine de pâté locale.Bonne idée, car j’avoue que j’ai un petit creux.Des navettes de bus sont mises à disposition, pour se rendre au centre d’Angoulême, où se déroule le festival.Mais il fait beau et je me décide de monter à pied. Si je me souviens bien, ce n’est pas très loin.J’en profite pour faire quelques photos des maisons, car ici, tout rappelle la bande dessinée. Des murs peints aux noms des rues, la BD est omniprésente.Après 15 minutes de marche, j’arrive à l’hôtel de ville.Mon badge presse m’attend.Il faut que je m’organise. Je prends mon plan et je fais le point.Comme je n’ai pas d’auteurs à voir en particulier pour les dédicaces, je vais gagner du temps là-dessus. Par contre, il y a pleins de conférences, d’expositions et d’animations au festival. Je commence donc par l’expo Taïwan. Elle est à l’hôtel de ville. Bien que n’étant pas très versé dans l’art asiatique, force m’est de constater que c’est tout simplement beau.
J’enchaîne avec le pavillon jeunes talents. Il y a une conférence sur les blogs et la BD numérique. J’y apprends pleins de choses sur la vision de ces auteurs numériques. J’y retrouve mes amis d’EspritBD, qui présente leur application et qui font des démonstrations de « réalité augmentée » sur les planches exposées. C’est vraiment fun.
Après une pause casse-croûte, je redescends les rues piétonnes, je passe devant le 4X4 D’Airborne 44 et de la statue d’Hergé (voir photos). À côté, on retrouve l’espace Polar sponsorisé par la SNCF. Plusieurs animations y sont proposées, dont celle de la photo déguisée (voir photo).Un peu plus loin, en bas de la rue Hergé, on retrouve l’exposition Europe. Des planches d’auteurs de l’Europe entière nous sont présentées par Iris, une jolie créature dessinée par Berberian.
J’arrive enfin au Champ de Mars. C’est ici que l’on retrouve l’espace « le monde de bulles », l’attraction principale du festival. 2 espaces principaux : l’espace éditeurs, et l’espace MangAsie. Dans l’espace éditeurs, vous y retrouvez les plus importants : Glénat, Soleil, Delcourt, Dargaud, Lombard, Paquet, Casterman, Ankama…
A l’entrée du pavillon, je suis accueilli par un Gaston Lagaffe de taille réelle et réalisé par Leblon&Delienne.Sur chaque stand, vous pouvez retrouver tous les titres de vos auteurs, des sorties exclusives et les auteurs en dédicaces. Les queues n’en finissent plus. Il faut être courageux pour avoir la dédicace de ses rêves.
Je me rends ensuite à l’espace MangAsie. Une très belle expo sur les comics (Avengers, Iroman…) se dresse à l’entrée.Pas mal d’animations également dans cet espace, avec notamment le plateau de MCM (Voir photo), le stand Wacom qui présente les dernières nouveautés et celui de BDbuzz, avec la dernière version de son application de ventes de BD numériques (je ferais un article très prochainement pour vous expliquer ça).

Il est temps pour moi de me rendre à l’espace « Para BD ».On y retrouve principalement les libraires et les vendeurs d’objets BD.J’aperçois le stand de CSFL et j’en profite pour me procurer Magnitude9, le collectif réalisé en faveur des victimes du Japon.Après avoir flâné un moment, il est l'heure pour moi de retourner à la gare fatigué, mais les yeux émerveillés et la tête pleine de bulles.
