La crise européenne est triple : fiscale (Grèce, par exemple), de compétitivité (différentiel salaires / productivité), bancaire.
Elle vient de ce que la zone euro a été créée sans les mécanismes d’uniformisation adéquats, mais que les marchés ont anticipé ce changement. Ce faisant, ils l’ont empêché en apportant une prospérité trompeuse.
Tout l’intérêt des acteurs de la crise (BCE, Allemagne, FMI et divers pays à réformer) est d’installer des eurobligations et une protection des pays en danger mais sans le dire. Et cela 1) pour ne pas encourager l’aléa moral ; 2) pour que chacun prenne sa part des sacrifices.
Autrement dit, le processus ne peut pas réussir, s’il ne peut échouer. Et il le fera à la dernière minute, dans le chaos.
(Source : The coming resolution of the Eurozone crisis | vox.)
