A Paris, Marseille, Toulouse ou encore Nantes, plusieurs milliers de retraités ont répondu à l'appel des syndicats. "200 euros tout de suite", réclament les banderoles. Une délégation de syndicalistes a été reçue par un conseiller du Premier ministre.
Pour sa part Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, qui a fait une apparition au début du cortège parisien, a estimé "inadmissible" que "dans un pays comme la France, on ait des retraites aussi basses".
Le relèvement de 1,1% des retraites au 1er janvier, alors que l'inflation s'élevait à 2,6% en décembre 2007 (+1,5% en moyenne sur l'ensemble de l'année), a cristallisé le mécontentement, et ce d'autant plus que Nicolas Sarkozy avait fait du pouvoir d'achat des retraités un thème de campagne.
Les retraités constituent d'ailleurs un enjeu électoral important pour le chef de l'Etat, la moitié d'entre eux continuant à le soutenir selon un sondage CSA/Le Parisien paru jeudi.
article extrait du nouvel observateur