Une bonne nouvelle pour les 93 salariés de l’usine Lejaby d’Yssingeaux : le maroquinier auvergnat Sofama, sous-traitement de LVHM pour les marques Louis Vuitton et Chanel. Fini la production de culottes, soutiens gorge… place aux sacs à main, porte-feuilles haut de gamme.
Retour sur la disparition des usines Lejaby en France
La marque Lejaby a été créée en 1930 à Lyon. Dans les années 60, grâce à ses innovations, la marque se hisse à la deuxième place de la lingerie française et commence son développement à l’international.
Les premières créations d’usines à l’étranger commence dans les années 90 avec l’installation d’ateliers en Tunisie. Les premières usines françaises ferment en 2003 avec 3 usines avant 2010 avec 3 nouvelles usines puis en 2012 avec la dernière usine d’Yssingeaux.
Le repreneur de la marque s’appelle Alain Prost et il est associé à Isalys, Christian Bugnon et un fonds italien. Il n’a repris que les 194 salariés au siège à Rillieux-la-Pape (Rhône).
La reprise de l’usine d’Yssingeaux par Sofama maroquinerie
L’usine d’Yssingeaux rejoint une entreprise auvergnate créée en 1989.
Histoire de Sofama :
- 1989 - Georges Corre créé SOFAMA voit le jour dans un garage d’Espinasse-Vozelle, avec 2 employés. La production d’articles en cuir et de petite maroquinerie commence.
- 1990 – Un grand donneur d’ordre du marché du luxe fait confiance à Georges Corre. Cet engagement lance vraiment l’entreprise et son développement.
- 2010 – Le fondateur de l’entreprise Georges Corre prend sa retraite et vend sa société à Vincent Rabérin. Ce dernier, issue de l’industrie textile donne une nouvelle orientation en lançant la fabrication de produits finis et en intégrant un deuxième grand donneur d’ordre du luxe. Un autre atelier, basé lui-aussi à Espinasse-Vozelle voit le jour en 2011. La société compte 200 personnes et se diversifie aussi dans la bagagerie, et la décoration par le cuir.
pour en savoir plus sur l’entreprise :
Le projet pour l’usine d’Yssingeaux
Sofama et son partenaire LVMH a préparé « un plan de charge » de plusieurs années pour l’usine altigérienne : maroquinerie et prêt-à-porté devraient être fabriqués. Une belle façon de montrer le savoir-faire régional dans le haut-de-gamme. Finalement, une nouvelle aventure qui s’annonce passionnante.