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Un combat pro-vie qui prend de plus en plus d’ampleur aux Etats-Unis

Par Oratoirenotredamedefatima @nd_fatima

Les Etats-Unis, eux aussi à l’approche d’une élection, nous apportent beaucoup d’espoir ces derniers temps.
Il faut dire que l’administration Obama a tapé très fort et ne récolte que ce qu’elle a semé en promulguant un mandat fédéral du ministère de la Santé qui vise à obliger l’Eglise et ses institutions de… couvrir le remboursement des pilules abortives, des moyens contraceptifs et de la stérilisation dans ses contrats d’assurance maladie. Un véritable scandale et une vraie atteinte à la foi et aux convictions des Américains, dans un pays jadis fondé par des personnes pieuses. On ne saurait imaginer pire affront que ce projet abject et inhumain.

Aujourd’hui, deux tiers des 195 diocèses ont déjà fait savoir leur condamnation ferme contre cette attaque sans précédent contre la liberté religieuse, contre la liberté de conscience et contre la liberté.

Nous vous invitons à découvrir ci-dessous une monition adressée le 30 janvier aux fidèles de l’archidiocèse de Washington D.C. par leur ordinaire, le cardinal Donald Wuerl. Le texte, formidable et « coup de poing » est un véritable acte de Résistance à la politique de mort du gouvernement fédéral auquel s’opposent tous les Chrétiens du pays. Une magnifique leçon d’espérance.

Le 20 janvier 2012, le ministère de la Santé des États-Unis avec l’approbation du Président Barack Obama, a publié un nouveau mandat fédéral rendant obligatoire la couverture des médicaments abortifs, de la stérilisation et de tous les contraceptifs agréés par la FDA, pour pratiquement tous les employeurs, y compris les institutions religieuses.

Qu’est-ce qui est au cœur de la préoccupation des évêques catholiques et d’autres sur cette décision du gouvernement d’Obama ? En quoi peut-il affecter l’archidiocèse de Washington ?

Ce nouveau mandat est le premier règlement fédéral dans l’histoire de notre nation exigeant de toutes les institutions religieuses qu’elles payent pour la couverture de médicaments abortifs, de la stérilisation et des contraceptifs.

Les gens étaient déjà libres d’utiliser ces produits et procédures largement disponibles. Jusqu’à la publication de ce mandat, les employeurs pouvaient choisir ou ne pas choisir de les couvrir, et les particuliers pouvaient choisir ou ne pas choisir de chercher des employeurs qui les paieraient pour eux. Désormais, à peu près toutes les compagnies d’assurance devront inclure les substances abortives, la stérilisation et les contraceptifs. Pratiquement les institutions catholiques et les particuliers devront payer pour cette couverture. Être obligé de fournir ces services viole à la fois nos convictions religieuses et notre liberté.

En maintenant ce règlement du ministère de la Santé, le gouvernement a ignoré le premier amendement de la Constitutions des États-Unis et a nié aux catholiques leur droit le plus fondamental, leur droit à la liberté religieuse. Malgré la demande de l’Église d’élargir le champ de l’exemption religieuse, ce qui a été repris par beaucoup d’autres institutions religieuses, le gouvernement a refusé de modifier de champ d’exemption religieuse contenu dans ce règlement qui le limite aux groupes religieux qui emploient et servent des gens essentiellement de leur propre foi. La plupart des églises et des institutions gérées par elles, sont hors du champ de cette exemption en raison de leur grande ouverture à servir le bien commun de la société et tous les gens indépendamment de leurs croyances.

Même ceux qui peuvent être en désaccord avec l’enseignement de l’Église sur le caractère sacré de la vie, comme le conseil de rédaction du Washington Post ou du New York Daily News, ont déclaré qu’il ne revenait au gouvernement de forcer des institutions religieuses à avaliser et payer des procédures ou des médicaments qui violent leurs croyances.

Que va-t-il se passer si ce mandat est maintenu ? Nos écoles, nos hôpitaux et nos organisations charitables se trouveront dans une situation intenable : choisir entre violer la loi civile ou abandonner leurs principes religieux.

Par exemple, ce mandat autorisera une école catholique à choisir l’une de ces trois options : 1. violer ses croyances en fournissant une couverture pour des médicaments et des procédures que nous estimons immoraux ; 2. cesser de fournir une assurance à tous ses employés et supporter des amendes à répétitions et à la fin ruineuses ; ou 3. tenter de se maintenir dans le champ d’exemption en ne salariant et ne servant plus que des catholiques.

Une école catholique ne peut tout simplement pas enseigner vraiment la doctrine catholique et fournir une assurance à ses enseignants – et dans le cas des universités catholiques, également à ses étudiants – qui viole ses croyances propres. Elle ne peut pas davantage refuser à ses employés l’accès à une assurance santé abordable, un droit humain fondamental. Elle ne peut pas non plus se permettre de payer des amendes écrasantes. Elle ne peut pas non plus fermer ses portes aux non catholiques.

Il n’y a désormais plus aucun doute que la liberté religieuse dans notre pays est en péril. Voici seulement quelques semaines, le gouvernement Obama a tenté, sans succès, de faire dire à la Cour suprême que le gouvernement avait le droit d’interférer dans le choix par une église de ses ministres. Heureusement, la Cour a rejeté à l’unanimité cette position extrémiste. De manière injustifiée, le gouvernement a poussé sur un autre front.

Les catholiques dans toute l’Amérique sont déjà en train de combattre ce mandat. Des journalistes catholiques de toutes tendances ont abondamment critiqué ces dispositions comme étant injustes, et les dirigeants de grandes organisations catholiques  – Comme la Catholic Health Association, les Catholic Relief Services et Catholic Charities USA – ont également exprimé leur opposition à ces dispositions. Entretemps, la Commission Ad Hoc sur la liberté religieuse des évêques, explore activement toutes les options contentieuses et d’initiatives législatives pour remédier à cette injustice.

Le temps est venu de parler haut et fort. C’est maintenant que toutes nos voix doivent être entendues. Par conséquent, je vous demande deux choses. D’abord, comme communauté de foi nous devons nous engager à prier pour que la sagesse et la justice puissent l’emporter, et pour que la liberté religieuse puisse être sauvegardée. Ensuite, je vous demande de visiter [ces deux sites : ici et là] pour en savoir plus sur cette attaque contre la liberté religieuse et pour trouver les moyens de soutenir une législation susceptible d’abolir cette décision gouvernementale.


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