Donc je dis ce que je fais. Et souvent, la question qui arrive après est : "Mais, entre nous, les soins cosmétiques, ça marche vraiment ?". Sous-entendu : "Les marques ne nous prennent-elles pas pour des dindes avec leur promesses de jeunesse éternelle ?"
Alors là, en fonction du temps qui m'est imparti (ou que j'ai envie d'y consacrer), ma réponse est plus ou moins longue, plus ou moins fouillée, mais en gros, je dis :
En même temps... peut-on en vouloir aux publicitaires d'en faire (un peu ?) trop si les consommatrices ont justement besoin de rêver, et que cette aspiration fait partie intégrante du processus d'achat et de satisfaction ?
Et si les concurrents d'une marque affichent des superlatifs et des performances chiffrées ambiguës (les fameux % de satisfactions proches de 100% qui ne sont pas faux mais en rien des mesures objectives), celle-ci doit-elle rester dans une réalité plus honnête mais forcément moins vendeuse ou doit-elle s'aligner pour exister ?
Vaste débat... Moi-même je ne suis pas sûre d'avoir un avis tranché sur la question.
L'autre jour, je suis tombée sur un article de Loly Clerc pour Votre Beauté qui traite justement de ce sujet. L'analyse de la journaliste est plutôt pertinente, j'aurais pu dire moi-même ce qu'elle a écrit. Du coup, j'ai envie de partager ce papier avec vous, et puis la prochaine fois qu'on me posera la question, j'enverrai la personne directement ici !
[critique du marketing de masse et acceptation forcée de la réalité du marché inside - mention spéciale pour le parallèle malin au domaine masculin, que je ressortirai à l'occasion]


[cliquez sur les images pour les agrandir]
PS : ... un article très intéressant, comme quoi, la presse beauté, quand elle veut... elle peut ! (référence à mon billet de l'autre jour, ;))