Depuis l’annonce de l’iPhone il y a un peu plus d’un an, les grands acteurs de la mobilité comme Microsoft, Symbian, Nokia et cie n’étaient pas vraiment inquiets pensant que Apple ne pouvait pas jouer dans la même cour.
En effet, sans expérience, avec un seul terminal aux fonctionnalités limitées, à la distribution sélective, au prix elevé, il n’y avait pas de quoi se sentir menacé.
Huit mois après le lancement offiiciel du mois de juin, la part de marché de la firme à la Pomme aux Etats-Unis étaient déjà loin d’être négligeable.
Hier, en dévoilant son SDK et les fonctions destinées aux entreprises, Apple a véritablement déclaré la guerre aux ténors du marché. Car si l’iPhone ne pouvait concurrencer les smartphones et PDAPhones, c’est maintenant le cas. Apple a maintenant les moyens de capter les clients de terminaux sous Windows Mobile et Symbian et les Blackberry et il s’attaque ouvertement à ce marché.
Et Steve Jobs n’a pas encore dégainé toutes ses armes. En effet, la distribution de l’iPhone reste pour le moment limitée, ce qui freine ses ventes dans de nombreux pays. Et deuxièmement, il n’a pas encore sorti un iPhone 3G ce qui ne devrait pas tarder d’après les rumeurs.
Aucun doute, Apple veut frapper fort cette année.
Comment vont évoluer les parts de marché ? Quelles seront les réactions des concurrents ?
Pour le moment, la société RIM, constructeur des terminaux Blackberry, s’est contenté d’une petite phrase :
RIM typically does not comment on other companies’ products or announcement.