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Réflexions.

Par Ananda

La culture n’est qu’une sophistication de la nature animale de l’Homme.

Entre ce dernier et l’animal, n’est qu’une différence de degré de  sophistication .

Dualité de l’Homme, tout à la fois capable du meilleur et du pire…et, par là-même, imprévisible.

Terrible système, qui veut imposer des goûts de luxe à tous les êtres, alors même que ceux-ci ne sont et ne seront jamais qu'à la portée d’un petit nombre !

Le capitalisme s’est montré plus intelligent que le communisme, ou toute autre sorte de dictature : il a compris que la manipulation médiatique fort subtile des besoins basiques des masses et des mécanismes du désir était cent fois plus efficace que toute répression et tout contrôle dans le sens traditionnel des termes. Cela lui a permis de former, avec la démocratie, le beau couple qu’on connait…

Abrutir les masses par l’Abondance, par l’anticipation de leurs besoins/désirs s’est avéré un moyen de contrôle planétaire hors pair.

Les religions racontent dieu. Elles sont affaire d’Homme et de besoin humain.

Dieu, lui, se tait, à mille lieues et plus encore des remue-ménage.

Il est Silence.

Sa Vérité hors d’atteinte peut se prêter à tous les mots, à tous les ressentis et à toutes les convictions.

Et sa vastitude, insondable par essence, n’en aura jamais fini de fasciner et d’attirer notre aspiration à, notre sens de quelque chose de sans mesure, qui, infiniment, nous dépasse …

Quand leurs intérêts sont en jeu, les gens ne s’embarrassent plus de scrupules ; ils font feu de tout bois et ce ne sont ni l’hypocrisie ni la mauvaise foi qui, le cas échéant, leur font défaut. « La fin justifie les moyens » semble alors devenir la seule règle.

Le mépris de  l’Autre a souvent « valeur » de prétexte et de justification ; psychologiquement, il aide celui qui méprise à accomplir une agression contre celui qu’il dévalue sans s’embarrasser d’états d’âme.

Ce que je reproche à la vie ?

Elle se conclut par la mort.

C’est à force d’aimer la vie qu’on en vient à la détester.

Rien n’est complètement positif. Rien n’est complètement négatif. La caractéristique réelle des choses est dans leur clair-obscur.

Choisir, aligner des mots qui, toujours, pourraient être mieux alignés, mieux choisis.

Les gens qui écrivent aux fins (plus ou moins secrètes) d’éblouir leurs congénères et de s’attirer du prestige me font intensément pitié. De même, dans le même ordre d’idées, ceux qui étalent leur savoir et leur culture aux mêmes fins.

Seule, la passion pour ce que l’on fait ou ce que l’on sait doit soutenir la démarche de travailler à créer, de savoir – et non la passion de soi-même et/ou celle de la séduction de l’autre.

Quand même l’Homme se rendrait-il maître de son destin et des forces de la nature dont il connait les mécanismes, il ne sera jamais en mesure de se rendre maître du hasard ni des enchaînements de causalités imprévisibles.

Par nature mégalomane, l’Homme est porté à jalouser Dieu ; de nature imitatrice, il est normal qu’il rêve de le « remplacer », de le défier.

P.Laranco


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