Qui doit payer en rendez-vous ? (où comment gérer la question de l’argent en date)

Doit-on payer pour une fille qui vient en rendez-vous avec nous ? C’est une sujet qui peut d’apparence paraitre futile, mais la question revient régulièrement chez les néophytes de la séduction, et fait parfois même débat chez les expérimentés.

Lorsque l’on s’interroge au sur la question “faut-il que je l’invite, ou faut il qu’elle paie ça part ?”, on est face à un dilemme :

- Si vous payez pour elle, vous pouvez prendre non seulement le risque de passer pour un pigeon, mais aussi qu’elle soit gênée par la démarche (certaines femmes n’aiment pas qu’on paie à leur place).

- Si vous ne voulez pas payer pour elle, que vous négocier pour un 50/50, ou qu’au moment de payer la commande, vous attendez évasivement qu’elle sorte son porte monnaie, le gros danger est qu’elle vous prenne pour un gros radin.

Cela dépend des femmes, de la culture ou du statut social dans lequel elles ont grandi, etc. Il est donc difficile de savoir à l’avance quelle va être sa réaction si vous faites l’une ou l’autre de ces choses. L’argent est, au même titre que la religion et la politique, un sujet qui peut s’avérer conflictuel. Et lui dire “on fait 50/50 ?” ou insister pour l’inviter, est une erreur qui peut couter cher (jeu de mot inside ). Ce serait tout de même stupide de tout gâcher sur ce genre de boulette, n’est-ce pas ?

Pour écarter tout risque de conflit à ce juger là, voilà ma manière de faire :

Tout d’abord, Je fais dans le “low coast”, au moins la première fois. Je m’assure que la première chose que je consomme avec elle ne dépassera pas quelques euros (2 ou 3 € maximum). En d’autres termes, je propose quelque chose que même un gosse pourrait se payer : une glace, une crêpe, un café, un chocolat, un milk check, etc. Pour plusieurs raisons, c’est une très mauvaise idée de commencer par quelque chose de plus cher, comme un restaurant ou un cinéma. Donc je commence “low coast”, après je peux faire des trucs plus onéreux si j’en ai envie, mais j’y vais crescendo.

Puis, lorsque vient le moment de payer la note, je sors votre mon argent et je paie sans prêter attention à ce qu’elle comptait faire. Comme nous avons commandé quelque chose qui n’excède pas quelques euros, même à nous deux, il n’y a pas de risque que la fille considère ça comme un trop gros investissement de ma part. Au final, j’ai payé la modique somme de 2 ou 3 €, je n’ai pas dépensé 30 pour l’inviter au restaurant, c’est quelque chose de sensiblement différent. Qui peut bien chercher à impressionner avec 3 euros ?

Après cela, je vois. Si elle ne dit rien, je ne mets pas le sujet sur la table, je profite de la crêpe (ou autre) que j’ai pris et du rendez-vous. Si, elle me fait une remarque comme “c’est bon, je vais payer”, ou que ça la gène car c’est contraire à ses principes, je lui fais comprendre que je ne suis pas du genre à me prendre la tête pour quelques euros, que j’ai payé parce que j’avais l’argent dans les mains, et qu’elle n’a qu’à m’inviter la prochaine fois. C’est un compromis qu’elles acceptent sans hésitation.

Par la suite, ce tout petit investissement (comme on dit, “c’est le geste qui compte”), peut m’être profitable et m’ouvrir les portes à un tas d’opportunités. Je peux la faire participer aux frais sans passer pour un Harpagon. Je peux me faire inviter pour quelque chose de plus chère (si c’est le resto ou un truc un peu cher, je propose quand même le 50/50 par politesse ). Je peux reporter sa dette à une prochaine fois (je deviens alors le mec à qui elle veut payer un verre…). Tout cela dépendant bien évidemment, de sa réaction initiale.