J’aime
les lignes qui s’échappent
et leur métal
qui fend le vent,
leurs parallèles incurvées
qui font de l’espace
un éclair
et qui se jettent droit devant
réduites à des tracés si nets
qu’ils en semblent soudain
abstraits.
J’aime leur façon de foncer
jusqu’à se dissoudre
dans l’air
en miroitements de photons
et d’atomes déchiquetés
qui fusionnent avec
l’infini…
Patricia Laranco