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Faire fi de ceux qui savent

Publié le 08 février 2012 par Fabien Major @fabienmajor

Faire fi de ceux qui saventÀ la Bourse, mieux vaut faire fi de ceux qui savent (ou qui pensent savoir).  Pour investir, une compréhension générale de l’économie, des tendances du marché et de la finance personnelle se veulent évidemment nécessaires. La capacité de bien comprendre chaque entreprise détenue en portefeuille est également impérative. Par contre, rien ne sert d’analyser chaque manchette catastrophique ou trop optimiste servie à l’occasion par l’actualité et de s’en servir pour modifier allègrement son portefeuille boursier en conséquence.

Pire, mieux vaut ne pas se laisser influencer par les prophètes de malheur qui distribuent les projections farfelues dans l’objectif d’être le prochain oracle à passer sur les chaînes télévisées.

Le texte «Mr. Dow at 40 000 now forescasts a crash» m’a fait sourciller. Il y a huit ans, l’économiste Harry Dent Jr s’est risqué à dire que le Dow Jones était pour atteindre 40 000 points en 2009.  Comme vous le savez désormais, ça ne s’est pas produit. Au mieux, l’indice s’est approché des 14 000 points en 2007, et il se situe présentement à 12 700 points environ.

Harry Dent Jr récidive, mais à l’opposé extrême. Il suggère désormais de sortir à 100% du marché boursier, prévoyant une chute abrupte des marchés à l’été 2012. Il explique que le Dow Jones pourrait chuter sous le bas de mars 2009, atteint vers les 6440 points.  À sa défense, certaines de ses prédictions passées se sont cependant avérées juste, dont le ralentissement prolongé de l’économie japonaise.

La crise des dettes souveraines de l’Europe et le vieillissement de la population (avec en tête les baby-boomers qui dépenseront moins une fois la retraite venue) sont deux de ses principales inquiétudes, qu’il conjugue avec la bulle immobilière sur le point d’éclater à Toronto et Vancouver, notamment.

Loin de moi l’idée de balayer du revers de la main cette dite thèse. Par contre, et au-delà des conditions macroéconomiques difficiles mentionnées, certains éléments permettent de croire que le marché boursier est loin d’être surévalué. À la lueur des récents résultats corporatifs présentés dans les dernières semaines, force est de constater que les bénéfices sont au rendez-vous.  Plusieurs titres se transigent toujours à 10 ou 12 fois les bénéfices prévus!

À mon humble avis, ces titres boursiers procureront un meilleur rendement sur le long terme que tout autre type de produit financier disponible à l’heure de rédiger ces lignes.

Votre boule de cristal vaut la mienne.

DOMINIQUE LAMY

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