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Grèce, qui paiera l'ardoise ?

Publié le 08 février 2012 par Parisathenes

Devant mon écran, presque 24h/24H, dans l'attente de nouvelles qui ne seront plus jamais bonnes.
Je suis tombée ce matin sur un article du quotidien grec "Ethnos" du journaliste Giorgos Delastik. Le premier paragraphe de cet article résume en quelques mots la détresse du peuple grec :
"Πώς θα ένιωθε αλήθεια ο κάθε εργαζόμενος, αν μετά από πολύχρονη προϋπηρεσία αμείβεται π.χ. με 1.200 ή 1.500 ή 2.000 ευρώ και ένα πρωί έρχεται ο εργοδότης του και του λέει: «Από αύριο, ο μισθός σου θα είναι ο... κατώτατος μισθός των 750 ευρώ μεικτά!»; Ε, λοιπόν, αυτή τη σκηνή της απόλυτης φρίκης για εκατομμύρια Ελληνες εργαζόμενους επιδιώκουν να νομιμοποιήσουν η ΕΕ και το ΔΝΤ! Οσο απίστευτο και αν ακούγεται, ακριβώς αυτό επιδιώκει η τρόικα!"
Je vais tenter de faire une traduction avec mon grec approximatif appris sur le tas :
Quel serait le sentiment véritable pour chaque travailleur, si après de nombreuses années d'expérience (sic, dans la même entreprise) payés avec un salaire de 1.200, 1.500 ou 2.000 euros, et qu'un beau matin son employeur arrive et lui dit : "à partir de demain, ton salaire sera ... le salaire minimum de base, 750 euros brut !" ? Eh bien, c'est cette scène d'horreur absolue que cherche à légitimer pour des millions de Grecs l'UE et le FMI ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, c'est exactement cela que recherche la troïka.

Grèce, qui paiera l'ardoise ?

500 euros, salaire de misère

Il sera dorénavant légal pour tous les employeurs d'employer la force et de donner un coup de hache aux salaires de ses employés, et il ne s'en privera certainement, quoique disent les représentants des PME grecques. D'ailleurs depuis plus de deux ans, je connais personnellement de nombreuses entreprises qui ne se sont pas privées (alors que cela n'était pas encore légal!) de le faire. Rupture d'un contrat de plusieurs décades, sans indemnités aucunes, signature d'un nouveau contrat avec un salaire de misère et des horaires (non déclarés) de plus de 50h par semaine, tout cela sous la menace d'un licenciement...
Après "les jeunes Grecs ou la génération des 700 euros", voici donc venue la "junte du travail aux 500 euros pour tout un peuple".
Salaire minimum = SMIC Fin des contrats = fin des conventions générales collectives
Lire l'article en grec : http://www.ethnos.gr/article.asp?catid=22792&subid=2&pubid=63613264


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