L'augmentation de la productivité, dans tous les pays, repose largement sur l'investissement, et dans le cas des services, sur les technologies de l'information et des communications. Mais la santé, qui compte pour 10,4% de notre PIB, a échappé à cette révolution. L'informatisation est incomplète, bordélique. C'est un énorme handicap, mais aussi le symptôme d'un système qui vit dans sa bulle, à l'abri des lois économiques normales, devenu incapable de faire les bons choix.