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"Real Deal" (The Good Wife - 2.13)

Publié le 09 février 2012 par Shoone

The Good Wife: 2.13 Real Deal


Ce n'est surement pas l'épisode le plus mémorable de la série mais il était très sympathique. Il fait le choix d'accentuer la légèreté dans les intrigues et c'est une plutôt bonne initiative pour aider à mieux les digérer. L'affaire du jour ne manquait pas d'originalité reposant avant tout sur la dispute entre Lockart & Gardner et l'avocat Canning pour défendre un groupe de mères rendues stériles par des déchets chimiques. Le tout fonctionne bien dans un premier temps, pouvant compter sur un Michael J Fox et un Denis O'hare en forme. D'un coté le premier joue parfaitement l'avocat insaisissable et de l'autre, O'hare excelle dans un registre plus comique. Les doutes sur la bonne foi de Canning et les quelques idée loufoque du juge ont de plus largement servi de bon divertissement. On aurait toutefois  rien perdu à avoir plus de confrontations entre Canning et Alicia et à donner un peu plus d’intérêt aux victimes.
L'affaire s'est sinon faite encore plus intéressante en se liant momentanément à la guerre interne menée par les associés du cabinet. Ceux-ci sont rejoints par David Lee que je me rends compte regretter de ne pas voir plus souvent tant il a apporté en humour au jeu d'échec joué par Will et Diane contre Bond. En plus d'être passionnante la partie est donc devenue beaucoup plus fun. Notamment aussi grâce à une complicité retrouvée entre Will et Diane. J'apprécie d'ailleurs chacune de leurs interactions tant il y a une belle alchimie entre Charles et Baranski.
Je ne peux par contre pas  en dire autant des échanges de Will et Tammy. Je vois même d’un très mauvais œil le fait que leur relation devienne plus sérieuse. Non seulement il n’y a rien de passionnant là-dedans, et le fait que Tammy soit jouée par Elisabeth Reaser avec qui j’ai toujours eu du mal n’arrange rien, mais en plus on sait bien que la relation est vouée à l’échec, la série tenant bien trop à jouer sur l’attirance de Will pour Alicia.
Enfin, il y avait également de quoi rire du côté de la campagne de Peter. Malgré tout je me retrouve un peu déçu. C’est vrai, entre les techniques de « drague » improbables de l’électorat jeune et le supporter embarrassant de Peter, j’ai ri. Mais il faut bien dire que la série s’est déjà montrée plus inspirée dans l’humour. De plus, après la récente mise à mal de la campagne, je m’attendais à ce qu’on propose enfin autre chose de ce côté-là. J’envisageais même des rebondissements plus sombres. Finalement, Eli et Peter se remettent vite en selle et on poursuit avec des histoires politiques plutôt légères. Bon, ça marche toujours mais c’est un poil regrettable qu’on ne prenne pas plus de risques.


En conclusion, The Good Wife fait dans la légèreté et propose un joli lot de séquences humoristiques, mais toujours avec classe et finesse. L'absence de gros enjeux dramatique se fait toutefois un peu sentir cette fois du côté de Peter et Eli et les intrigues amoureuses de Will ne semble mener nulle part pour le moment.


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