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Musée d’Orsay, ré-accrochage

Publié le 10 février 2012 par Christianpoulot @lemodalogue

Visite privée nocturne organisée dans le cadre du raccrochage des œuvres impressionnistes au musée d’Orsay.

Musée d’Orsay, ré-accrochage

Le déjeuner sur l’herbe d’Edouard Manet, 1862-1863
Le maître aimait bien appeller ce tableau la « partie carrée », ce tableau faisant scandale en 1863, fera partie du célèbre Salon des refusés.

Notre petit groupe composé d’amateurs et collectionneurs d’art dont Olivier Weisse, Rocco de Robien (propriétaire du club raffiné le No Comment) profite de cette soirée privée sous l’égide de Parnasse pour apprécier les œuvres impressionnistes suite à leur ré-accrochage.

Exit les murs blancs qui sont adaptés aux œuvres du XXe siècle et contemporaines mais pas aux œuvres impressionnistes, dixit Guy Cogeval président du musée. Notre visite débute donc dans un espace dont les couleurs des murs rappellent le confort d’un intérieur bourgeois.

879 toiles dont 43 portraits réalisés en dix ans de vie artistique jusqu’à sa mort. Une seule toile vendue de son vivant. Le portrait du Dr Gachet qui s’est vendu pour une somme équivalente à 70 millions d’euros le 15 mai 1990 à New-York, faisant de lui le tableau le plus cher de son temps. Le hollandais Vincent Van Gogh, l’artiste maudit, synthétise tous les styles de son époque à travers sa peinture tout en créant son propre style.

Musée d’Orsay, ré-accrochage

Van Gogh, Roses et anémones (au premier plan), 1890 

Musée d’Orsay, ré-accrochage

Van Gogh, maison à Cordeville, 1890 

Musée d’Orsay, ré-accrochage

Paul Gauguin, Vairumati, 1897

Musée d’Orsay, ré-accrochage

Edouard Manet, le balcon (au centre de l’image), 1868-1869
« Il y a plus de détails dans les hortensias que dans les visages… », Le balcon, le tableau qui fait « concurrence aux peintres en bâtiment » diront les critiques de l’époque.

Ci-dessous pointillisme et divisionnisme, deux techniques de peinture à l’avant-garde en phase avec les découvertes scientifiques de leur temps.

Musée d’Orsay, ré-accrochage

Paul Signac, La femme à l’ombrelle (Berthe, la femme de Paul Signac), 1893

Musée d’Orsay, ré-accrochage

Georges Seurat, Cirque (1890)

Musée d’Orsay, ré-accrochage

Gustave Caillebotte, Les raboteurs de parquet, 1875

Musée d’Orsay, ré-accrochage

Edgar Degas, Répétition d’un ballet sur la scène, 1874 

Musée d’Orsay, ré-accrochage

Edgar Degas, La danseuse, refonte circa 1920

La sculpture originale (circa 1890) fait scandale, composée de rubans, un buste en soie, tutu et de cire elle refuse les canons académiques qui exigent l’emploi de matériaux nobles (bronze, marbre).

Edgar Degas à la mysoginie assumée sculpte un visage qui est plus proche de l’australopithèque que de celui d’une jeune enfant.

Musée d’Orsay, ré-accrochage

Edgar Degas, études 

Musée d’Orsay, ré-accrochage

Musée d’Orsay, ré-accrochage

Le café Campana dessiné par les frères… Campana

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