Cinéma : L'heure d'été.

Le pitch :

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C'est l'été. Dans la belle maison familiale Frédéric, Adrienne, Jérémie et leurs enfants fêtent les 75 ans de leur mère, Hélène Berthier, qui a consacré toute son existence à la postérité de l'œuvre de l'oncle, le peintre Paul Berthier. La disparition soudaine d'Hélène, quelques mois plus tard, les obligera à se confronter avec les encombrants objets du passé. Cette famille, à l'apparence si heureuse, va-t-elle pouvoir rester unie ?"

Assayas qu'on aime ou qu'on n'aime pas à un style qui lui est propre, et celui ci est assez facilement reconnaissable.

Si à cette constante de qualité, on ajoute un sublime côté esthétique, on devine aisément pourquoi ce film est son meilleur.

A ce beau aspect s'ajoute un autre aspect de sophistication, les degrés de lecture sont aussi divers, qu'intéressants.

Les acteurs ne sont pas en reste et s'élèvent aussi haut que les éléments réussis précédents.

Les sentiments de fond du film sont abordés avec la lueur et lucidité nécessaire, ni trop peu, ni trop profond.

L'émotion passe et pour un film du genre c'était obligatoire.

C'est ce qui fait qu'on s'y attache, cette vie, ça pourrait être la notre, celle de tout un chacun, une façon habile de nous toucher en plein cœur.

Pour les points négatifs, la deuxième partie ne vaut largement pas la première et il manque un soupçon de dramaturgie.

Un peu comme le faisait les grands auteurs russe à la Tchékhov.

A voir néanmoins pour tous les aspects positifs et ils sont nombreux.