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Ultimatum de la zone euro à la Grèce

Publié le 10 février 2012 par Copeau @Contrepoints

La Grèce s’est vue accorder un délai d’une semaine pour répondre à plusieurs exigences avant de pouvoir recevoir une aide. Elle doit trouver 325 millions d’euros d’économies budgétaires.

Ultimatum de la zone euro à la Grèce
Une nouvelle réunion réunion des ministres des Finances de l’Union monétaire est prévue le 15 février pour approuver le nouveau programme d’aide de €130 milliards promis à la Grèce par l’Europe en octobre, ainsi qu’un plan d’effacement de dette par les banques d’une ampleur historique au niveau mondial. Sous réserve que les conditions posées soient remplies.

D’ici là, le parlement grec va devoir approuver dimanche le plan de rigueur sur lequel les partis politiques grecs et les représentants des créanciers publics du pays réunis au sein de la troïka UE-BCE-FMI se sont mis d’accord. Par ailleurs, le gouvernement grec a lui jusqu’au 15 février pour trouver des économies supplémentaires à hauteur de €325 millions dans le budget 2012. Enfin, la zone euro exige que les partis au pouvoir à Athènes apportent des garanties par écrit sur leur soutien au plan de rigueur.

Le montant de €325 millions d’économies au total réclamé par les partenaires d’Athènes d’ici mercredi correspond à des coupes dans les dépenses refusées tout particulièrement par les conservateurs grecs de Antonis Samaras, favori des sondages dans la perspective d’élections prévues au printemps. Du côté des négociations avec ses créanciers privés (banques, assureurs et fonds d’investissements) pour effacer €100 milliards de dette, le projet d’accord semble pratiquement.

L’objectif est de parvenir à réduire le niveau de la dette publique globale de la Grèce à un niveau jugé soutenable, soit 120% du PIB en 2020. Ce seuil est une condition fixée par le FMI pour continuer de son côté à prêter de l’argent à Athènes. Mais si l’effacement de dette par les banques ne permet pas de revenir à l’objectif de ratio de 120%, les gouvernements de la zone euro, ou des institutions comme la BCE, seront alors contraints d’apporter une contribution supplémentaire pour y parvenir.


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