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City of Ember

Publié le 10 février 2012 par Naira
City of Ember Article publié sur SobusyGirls
“Depuis des générations, les habitants de la cité d'Ember mènent une vie harmonieuse sous les millions de lumières qui illuminent leur cité souterraine. Pourtant, depuis quelque temps, les coupures se multiplient et face à la nuit qui menace, tous commencent à s'inquiéter. Leur survie est en jeu...”

City of Ember

n’aurait probablement pas attiré notre attention si son concept initial n’avait pas été une sorte de mélange de concepts asimoviens (je ne vous présente plus Asimov, le père de la robotique, n’est-ce pas ?). En effet, la vie souterraine n’est pas sans évoquer Les cavernes d’acier (si vous ne connaissez pas, suivez ce lien, je vous prie) et l’idée de maintenir la population un certain lap de temps dans un état de régression technologique maîtrisée rappelle immanquablement le cycle de Fondation (les connaisseurs d’Asimov me comprendront, pour les autres, outre mon mépris*, il y a google !).
En réalité, outre ses idées premières, le film n’a rien d’exceptionnel. Agréable et sympathique, certes, mais sans plus. Pour quelles raisons ? Il y en a trois.
La première est que d’emblée nous - le spectateur lambda - sommes au courant de tout (ou presque), on connaît le comment du pourquoi du problème et quelle est la solution. Le film n’est donc que là pour nous montrer comment nos braves héros en herbe (deux adolescents un peu curieux) vont s’y prendre pour comprendre le jeu de dupe dans lequel ils sont empêtrés depuis des lustres.
La deuxième est que lesdits deux ados sont, forcément, sensés être assez malins pour se rendre compte qu’il y a quelque chose qui cloche dans leur ville et que les paroles rassurantes de leur maire doivent forcément cacher un gros boa sous un menhir** mais, au lieu de ça, ils n’ont pas l’air très futés, voir même un peu ahuris (et qu’on ne vienne pas me bassiner avec la pureté et l’innocence de l’enfance, un enfant n’est, par définition, pas innocent !).
Enfin, certains passages oublient carrément la logique élémentaire physique et géographique (du genre je suis dans une ville souterraine mais je descends des escaliers pour accéder au monde extérieur)… Fort heureusement, la majorité des spectateurs n’y prêtent généralement pas attention.Heureusement, il reste Bill Murray et Catherine McQuinn (adorable gamine !) qui compensent la niaiserie de nos deux gamins pas très futés et apportent une petite touche d’humour fort à propos !

*Non, allez, je rigole, je ne suis pas aussi snob ! Quoique ?**Ne tentez pas de vous approprier cette superbe expression, j’ai d’ores et déjà apposé des droits d’auteur dessus !Pour lire les autres articles, rendez-vous sur le site de Culture et Compagnie: www.culturetco.com!

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