8 mars, la journée des dupes !

S’il est une fête qui a le don de m’exaspérer, c’est bien cette soi-disant fête de la femme… qui a eu l’idée d’inventer cette insulte à la digniter des 3 milliards d’êtres humains dont 80 % sont encore traités comme des individus de seconde zone, voire pire ( et avec mes 80 % je dois encore être généreuse… on pourrait dire 90%, d’autant que les choses ne s’arrangent pas)

Quelle honte d’aller oser proposer à la moitié de l’humanité une fête pour se dédouaner de ce qu’on lui fait subir le reste du temps.

Et si ce n’est pas de cela qu’il s’agit, alors qu’attendons nous pour instituer une fête de l’homme. Car franchement je ne vois pas pourquoi eux aussi n’y auraient pas droit.Eux aussi peuvent être reconnus en tant qu’homme avec tout ce qu’ils apportent à la société et à la famille. Pourquoi un tel sectarisme si ce n’est par mauvaise conscience

Je déteste cette condescendance des hommes vis à vis des femmes, qui les ” saluent ” d’un côté (je vous ouvre la porte madame, passez la première ) pour les asservir ou les mépriser de l’autre, en les considérant comme des êtres tellement différents d’eux qu’elles ne peuvent que leur être inférieures. A quand la fêtes des noirs, jaunes, bleus, beurs, beurettes, vieux, handicapés, mongoliens etc.. ( pas de honte : ma fille est noire, mon frère est handicapé mental, je sais de quoi je parle ! )

Que se passe-t-il le lendemain du 8 mars… les considéreront-ils mieux, ou bien se sentiront-ils gentiment absous de tout de qu’ils s’apprête à leurs faire subir jusqu’au prochain 8 mars.

Ne nous leurrons pas : la France n’est pas un pays beaucoup mieux loti que les autres en la matière. Quand on voit qu’en politique, nous n’arrivons toujours pas à empêcher ces messieurs de squatter les postes de dirigeants, que régulièrement est évoqué la différence des salaires entre les hommes et les femmes. Ce n’est pas à l’étranger que j’ai connu des femmes tabassées par leur mari, mais en France. Et ce n’était pas dans les milieux issus de l’immigration, mais dans des familles bien de chez nous. Qui plus est je n’ai vraiment pas l’impression que la situation s’améliore. Lorsque je lis dans la presse ou écoute à la radio la façon dont les jeunes filles doivent se défendre dans les cités, où le fait d’être du sexe féminin ne conduit qu’à être considérée comme une proie, à moins de se dissimuler sous des accoutrements masculins ou un voile islamique.

Donc je ne fêterai pas la journée du 8 mars, en tant que journée d’insulte à la moitié du genre humain, en tant que journée de mépris et de dupes. Merci messieurs, ce n’est pas de cela que nous avons besoin, vraiment pas !

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